Président des Etats-Unis, Congrès, Constitution, rôles, pouvoirs, rapports conflictuels
L'exemple le plus frappant de l'extension coutumière des pouvoirs de l'exécutif au cours des cinquante dernières années est donné par le régime américain, qui mérite aujourd'hui son nom de régime présidentiel » (B. Chantebout).
Le régime présidentiel américain consacre le principe de la séparation des pouvoirs. Le pouvoir législatif étant donné au Congrès, le judiciaire a la Cour suprême et l'exécutif au Président. Le Congrès est bicaméral, il est composé de la Chambre des représentants et du Sénat. Il apparaît que ce bicaméralisme est inégalitaire, le Sénat ayant de plus fortes prérogatives que la Chambre des représentants.
Ainsi que Chantebout le précise dans la citation précitée, les pouvoirs du Président des États-Unis ne cessent d'évoluer du probablement aux circonstance que les États-Unis ont connus ces cinquante dernières années, telles que la guerre contre le terrorisme où encore fait d'actualité la crise financière qui a touché de plein fouet les États-Unis avant de s'abattre sur (presque) tout le monde.
Cependant, le Congrès a un rôle très important dans la démocratie américaine et par son bicaméralisme, il contribue à un équilibre stable des pouvoirs.
[...] Quant à la chambre des représentants, ces pouvoirs ne sont pas négligeable. Tout comme le Sénat, elle vote les lois fédérales. Mais elle détient également l'initiative pour le vote du budget, elle peut exercer un pouvoir sur les dépenses fédéral, le commerce ou la défense du pays. Si lors des élections présidentielle, aucune majorité au sein des grands électeurs est dégagée, elle a le pouvoir d'élire le Président des États-Unis. Également, la Chambre des représentant est la seule a pouvoir lancer la procédure d'impeachment. [...]
[...] Cependant comme nous le verrons plus après, ce droit peut être surmonté par le Congrès. Il existe deux types de veto : le veto ordinaire posé par le Président sur une loi en cours de session, dans ce cas précis, il devra motiver son refus par le biais d'un message au Congrès qui devra alors revoir cette loi. Le second type de veto est le veto de poche que le Président use en fin de session et qui lui permet de ne pas avoir a motiver son refus par message. [...]
[...] Sa manière de mené le pays fut d'ailleurs vivement critiqué. Pour conclure, il apparaît à travers l'étude de la séparation des pouvoirs aux Etats-Unis que l'équilibre de ceux-ci est stable et très démocratique. Il n'y a me semble t-il pas de prépondérance du Congrès ou du Président mais une collaboration qui fut certes, parfois conflictuelle et difficile mais qui a toujours permis au Etats-Unis de garantir a ces citoyens la démocratie telle que définie dans leur Constitution. On peut donc dire que le pays est gouverné non pas par l'un ou l'autre, mais par des négociations permanentes et une collaboration étroite entre le Congrès et le Président. [...]
[...] Par la suite, le Congrès adopta des lois qui restreignaient largement les prérogatives présidentiel . A ce propos Johnson , n'acceptant pas ces dispositions passa outre les lois voté et fut sanctionné par une procédure d'impeachment . A partir de cette époque et jusqu'en 1913, la présidence n'eut plus au yeux de l'opinion publique la même valeur . On notera que le Congrès était donc prépondérant dans la politique des États-Unis et imposait ses volontés sans trop de difficulté. Le Congrès, grâce à ses mesures d'impeachment, l'autorisation du Congrès pour déclarer la guerre, l'obligation de la majorité des deux tiers pour les ratifications des traités internationaux, et les pouvoirs d'initaative qui lui sont dévoluent, est une garantie à l'équilibre des pouvoirs et un frein à une volonté de régime autoritaire. [...]
[...] En effet, ce pouvoir est dévolu au Congrès. A travers quelques faits important de l'histoire américaine, on peut voir que le Congrès est un force d'opposition tout a fait importante face à la présidence des États-Unis. Ainsi, Le Congrès et le Président si sont retrouvé à de multiples reprise dans l'histoire des États-Unis, en conflit. On pourra a ce sujet, parler d'un des premiers conflits entre Andrew Johnson, Président des États-Unis de à qui eut une très vive altercation avec les Congrès au sujet des conséquences de la défaite du Sud après la guerre de Sécession. [...]
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