L'Europe et le monde plongent dans une violence sans précédent au cours de la Première Guerre mondiale débutée en 1914 et terminée en 1918. Les combattants ont atteint un degré extrême de brutalité, mais la Grande Guerre est également à l'origine de génocides et de nombreuses destructions matérielles. Elle éclate dans une Europe prospère qui domine le monde, et jette toutes les nations du monde dans l'enfer, d'où la naissance de l'idée de sécurité collective en 1918, avec la création de la Société des Nations, et aboutit à la création de l'ONU en 1945.
[...] De plus, ces nouveaux régimes sont tenus pour responsables de l'humiliation nationale et des difficultés d'après-guerre, et doivent parfois laisser la place à des régimes fascistes [Allemagne, Italie]. Enfin, la Guerre a eu nombre de conséquences sociales. La société est sortie transformée, marquée par l'opposition entre les nouveaux riches [les banquiers, commerçants, gros fermiers, industriels] et les nouveaux pauvres [petits rentiers, retraités, salariés, étudiants], d'où des mouvements de revendications et des grèves. D'autre part, les femmes s'émancipent, elles sont surnommées les garçonnes leurs cheveux et jupes raccourcissent. [...]
[...] La Première Guerre mondiale et ses conséquences Introduction L'Europe et le monde plongent dans une violence sans précédent au cours de la Première Guerre mondiale débutée en 1914 et terminée en 1918. Les combattants ont atteint un degré extrême de brutalité, mais la Grande Guerre est également à l'origine de génocides et de nombreuses destructions matérielles. Elle éclate dans une Europe prospère qui domine le monde, et jette toutes les nations du monde dans l'enfer, d'où la naissance de l'idée de sécurité collective en 1918, avec la création de la Société des Nations, et aboutit à la création de l'ONU en 1945. [...]
[...] Enfin, on mobilise aussi les esprits. La propagande est utilisée afin de développer l'esprit patriotique et diaboliser l'ennemi. Elle contrôle les hommes et les esprits. La censure de la presse et de la correspondance des soldats, la diffusion de nouvelles contrôlées par l'État-major, le bourrage de crâne doivent empêcher le découragement des populations. La diabolisation de l'ennemi participe à la mise en place d'une culture de guerre qui justifie le conflit en développant une véritable haine à l'égard de l'ennemi identifié comme le Mal. [...]
[...] Le rationnement est instauré pour nourrir les millions de soldats partis au front. Les États ont aussi recours à la mobilisation financière : ils empruntent de l'argent aux populations (en France, la dette publique passe de 1914 à 1919 de 33,5 à 219 milliards de francs-or), ainsi qu'aux USA (la dette extérieure de la France s'élève en 1919 à 33 milliards de francs-or). L'épargne des civils est mobilisée, mais les prêteurs seront en grande partie ruinés du fait de l'inflation. [...]
[...] La 1ère guerre de mouvement débute et est extrêmement meurtrière. Les soldats n'étaient pas de tout préparés à ce type de guerre, la nouveauté résidant dans la combinaison d'armes classiques (mitrailleuses) avec le moteur et l'avion qui élargissent le champ de bataille. De plus les armes chimiques introduites en 1915 bien qu'elles n'aient pas été décisives ont eu des effets physiques et psychologiques très lourds. Alors que les Allemands étaient aux portes de Paris, transformée en camp retranché par le général Galliéni, la bataille de la Marne qui dure du 6 au 13 septembre 1914 voit la victoire française, suivie d'une course à la mer et de la mêlée des Flandres avant l'instauration d'un front fixe. [...]
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