pouvoir politique, Etat, pouvoir de l'Etat, gouvernant, autorité
Dans un premier temps, que l'on pourrait qualifier de perspective industrialiste, le terme de pouvoir est synonyme de gouvernant et nous renvoie à cette idée abstraite d'Etat.
On parle, alors, de pouvoir en place.
Dans une deuxième perspective, le pouvoir apparait comme une sorte de capital entendu dans un sens économique (ex: ici le pouvoir va apparaitre comme la possibilité d'accroitre ou même de réduire le pouvoir que l'on possède, de la même manière où l'on pourrait accroitre une perspective).
[...] Puis, interviendra, après la Révolution Française, lorsque le lien d'allégeance dynastique se transforme en un lien d'allégeance nationale. Le serment de fidélité est transféré du roi à la nation. C'est à partir de là qu'on célébrera les Droits et devoir envers la patrie et non plus envers le roi. La diversification des institutions politiques et administratives. Vont émerger à partir de là des instances consultatives, des ministères, des conseils, des chambres spécialisée, des tâches techniques, pour donner lieu à la bureaucratie moderne. C'est la juridicisation des rapports entre les gouvernants et les gouvernés. [...]
[...] Des études sociologiques Européennes montrent que depuis 30 ans la confiance des citoyens a diminué. Les causes de cette désaffection sont variées, sentiment d'abus de pouvoir, sentiment d'inefficacité de l'Etat, sentiment d'impuissance de l'Etat quel que soit gouvernement a traités les problèmes qui affectent les citoyens. En effet la capacité d'initiative de l'Etat tend a se réduire essentiellement pour raison liés a mondialisation. Il existe donc des réseaux de décideurs qui associe des operateurs publics, privés, interne, internationaux des dirigeants de multinationales, des responsables poli, des experts qui ont pris peu à peu l'habitude de travailler ensemble. [...]
[...] Le pouvoir politique, tel qu'on vient de le définir, possède plusieurs sources. D'abord, on peut évoquer des sources théocratiques selon lesquelles le pouvoir serait un phénomène attribué aux divinités. Par exemple, dans l'Antiquité, le pouvoir est divinisé c'est à dire que celui qui exerce le pouvoir est considéré comme quasiment l'égal de Dieu pharaon, Dans ce cas là, le gouvernant sera le représentant de Dieu sur Terre. Comme le disait St Paul: "tout pouvoir vient de Dieu". Encore auj., il existe des sociétés où le pouvoir politique et le pouvoir religieux sont confondus. [...]
[...] Ce pouvoir politique a une vocation globale. Les gouvernants disposent, en principe, d'une autorité qui va s'appliquer à tous les membres de la communauté et cette autorité peut être porté, en outre, sur tous les objets possible de l'économie, de l'enseignement, de la santé, du travail Pour peu que le gouvernement le souhaite, c'est à dire selon la conception que les gouvernants ont de la politique, aucun secteur d'activité ne saurait lui échapper. Dans ce cas, les gouvernants n'auraient d'autres limites que celles qu'ils se sont fixés. [...]
[...] - la domination de type charismatique. On ici, une soumission personnelle et directe des membres à un personnage investit d'un charisme. Cette domination reste extrêmement fragile parce qu'elle ne repose sur aucune règle. Lorsque son charisme sera remis en cause, il ne sera plus considéré comme gouvernant Napoléon). - domination légale, rationnelle. La légitimité de l'autorité est fondée sur le consentement des gouvernés mais à un ordre légal près établit. Il s'agit d'un ordre composé de règle abstraite et impersonnelle. [...]
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