L'auteur justifie la nécessité anthropologique d'une autorité politique "supra-individuelle", en parlant de sa vision sur la nature humaine. Selon lui, à l'état naturel, les individus auraient des relations d'agressivité et de conflits perpétuels. Cela serait dû au fait qu'ils seraient animés par des instincts et des pulsions égoïstes qui les poussent à satisfaire uniquement leurs besoins individuels et leurs biens personnels (...)
[...] - Communauté civile = a le sens de communauté organisée politiquement par l'Etat, par l'intermédiaire d'un contrat entre les citoyens et les hommes politiques. Ce pouvoir commun à l'Etat est incarné par un seul homme, dit souverain ou par un groupement de personnes. - Les citoyens se reconnaissent en ce pouvoir commun et sont donc tenus d'obéir à ce pouvoir qui est le seul capable de les défendre et de répondre à leurs problèmes. L'auteur qualifie ce contrat de contrat politique fondé sur les lois naturelles et civiles. [...]
[...] En conséquence le Droit positif humain est juste, légitime, lorsqu'il a en vue le "Bien Commun", c'est à dire lorsque le Droit positif est conforme au Droit naturel qui est une fraction du Droit divin. Paragraphe 3 : Les pouvoirs uniques : Le pouvoir de l'Etat n'est pas un pouvoir absolu, et l'Etat n'est pas le seul détenteur du pouvoir dans la société. Il est concurrencé par d'autres pouvoirs : économique, financier, culturel, politique. Toute société humaine enduit des phénomènes de pouvoir mais les sociétés humaines sont marquées par des phénomènes de pouvoir encore plus complexes. Le pouvoir peut être aussi celui des citoyens, des groupes, ou des institutions. [...]
[...] Dans ce cas, ils sont tenus de reconnaître et de respecter cette autorité publique. Il est aussi vrai que les relations politiques actuelles entre gouvernants et gouvernés, dans le cadre des sociétés démocratiques, évoquent l'existence d'un contrat tacite ou explicite entre les deux entités. En réalité, il s'agit des Constitutions, des règles, des procédures, qui doivent être respectées tant par ceux qui détiennent le pouvoir politique que par les citoyens/gouvernés. Pour les théoriciens, la source du pouvoir politique n'est plus le Roi ou un Prince divin mais l'individu autonome, avec ses libertés de droit naturel, que toute organisation politique doit protéger et préserver. [...]
[...] Ce nationalisme revendique toujours une culture différente de celle des autres Etats. Enfin, le nationalisme culturel peut être défini comme un refus catégorique d'accepter une culture étrangère Le nationalisme économique : Avec l'internationalisation, la mondialisation de l'économie, le libre- échange, on se demande si ce nationalisme économique a encore sa raison d'être. EX : L'Union européenne est d'abord une union économique de libre-échange. Il vise à protéger les intérêts économiques, industriels, commerciaux d'une nation. Ce nationalisme économique prend souvent la forme du protectionnisme. [...]
[...] On parle de contrepouvoirs dans la mesure où le pouvoir contre lequel on s'oppose est politique. On peut définir les contrepouvoirs comme des centres de décision, de contrôle, d'intérêts, ou d'influence. Ces contrepouvoirs jouent un rôle important dans la société française, et tous ces contrepouvoirs, par leurs actions, leurs interventions, leurs réactions, infléchissent l'action de l'Etat. ( Cela signifie que le pouvoir de l'Etat peut être contesté par d'autres pouvoirs institutionnels. A ) Les contre-pouvoirs institutionnels : Ils ont pour mission d'assurer l'équilibre interne du pouvoir, afin d'éviter les éventuels excès. [...]
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