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Après la Suède, c'est au tour de l'Italie de voir une coalition de droite accéder au pouvoir au sein desquelles les partis d'extrême droite sont arrivés en tête. Ces résultats nous interrogent sur la manière dont va évoluer l'Union européenne et notamment en matière de stabilité politique et de gouvernance. Entamant une véritable ascension progressive depuis les années 2010 de manière globalisée en Europe, l'extrême droite est l'ensemble des mouvements et groupements politiques qui défendent des idées et des valeurs s'appuyant sur un nationalisme, un patriotisme et un traditionalisme très marqué.
[...] Car le mode de scrutin aux élections législatives est en Italie et en Suède, proportionnel (c'est-à-dire qu'il attribue les sièges selon le nombre de voix) tandis qu'en France il est majoritaire (il permet l'élection de ceux qui ont obtenu le plus de voix). Selon la gauche suédoise, c'est par des propos basés essentiellement sur la peur que Jimmy Akesson, le leader du parti des Démocrates, a pu remporter cette élection. En outre, une étude récente a montré que les Suédois concernés par la peur ne représenteraient que moins de de la population suédoise. [...]
[...] Ayant une vision conservatrice de la société et menant un combat identitaire, elle a mené depuis la création de son parti un travail de dédiabolisation qui a permis de créer une union des droites et qui a permis son élection. L'opposition lui reproche aujourd'hui de ne pas avoir de réels projets alternatifs et d'avoir un parti revêtant un aspect populiste basé sur des mesures sociales parfois discriminantes. Mais l'immense majorité de ses opposants lui reprochent aussi d'être fasciste principalement en raison de cette vidéo. [...]
[...] On peut donc répondre à notre problématique en utilisant cet argument qui a selon la gauche suédoise été un catalyseur (c'est ce qui accélère une réaction en chimie). L'exemple de l'Italie Vers le retour d'un parti fasciste au pouvoir en Italie? Giorgia Meloni va dans quelques jours devenir la Première ministre italienne. Élevé seule par sa mère femme au foyer, Meloni grandie dans un quartier populaire de Rome après que son père ait quitté le domicile familial lors de ses 12 ans. C'est cet environnement qui va former ses avis politiques et notamment en matière sociale. [...]
[...] On comprend alors que chacun se forme un avis sur cette question selon sa propre échelle politique ou alors de manière factuelle ou les deux. Pour la majorité des médias comme TheHuffingtonPost, BFMTV ou Nice Matin, Meloni est vu comme post néo ou tout simplement fasciste, mais des médias comme Le Monde par exemple ne prendront pas parti tandis que pour d'autres comme Le Figaro ou Marianne, ce n'est pas le cas. Des valeurs dites traditionnelles au service d'une volonté populaire Emmanuel Macron a réagi à la victoire de Meloni de la manière la plus neutre et objective possible en parlant de choix démocratique du peuple qu'il respecte. [...]
[...] Sinon, quelles perspectives pour la Suède en matière économique et sociale. Souhaitant une Europe des nations et non une Europe communautaire, Meloni peut-elle ou non avec l'appui de la Pologne et de la Hongrie former une opposition au sein de l'UE sachant que l'actuelle présidente est Roberta Metsola? Une union des droites en France est-elle possible? [...]
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