États-Unis, accord de Paris, Donald Trump, promesses électorales, président américain, réchauffement climatique, économie américaine, agenda politique, changement climatique
Le 1er juin 2017, le président-élu des États-Unis Donald Trump a officiellement annoncé son retrait de l'accord de Paris sur le climat - dont les débats datent de 2007 à Bali - remplissant ainsi l'une de ses principales promesses électorales. En effet, le président américain a déclaré que les exigences en matière de lutte contre le réchauffement climatique entraîneront la perte de millions d'emplois et de milliards de dollars pour l'économie américaine et ne correspondait pas au projet « America First » porté par le président. Cette décision a été vivement critiquée par l'ensemble des pays signataires, notamment la France.
[...] Le fait est que les États-Unis sont la deuxième plus grande source d'émissions de dioxyde de carbone au monde après la Chine. Selon la base de données de la Commission européenne sur les émissions, en 2015, les émissions du pays s'élevaient à 5,1 millions de kilotonnes de dioxyde de carbone, soit plus que les 28 pays de l'Union européenne réunis. Dès lors, une raison économique peut expliquer la stratégie du président à vouloir se retirer de l'accord : en effet, eu égard des importantes conséquences que pourrait avoir les changements de mode de production issus de l'initiative de l'Accord, Donald Trump a souhaité éviter une baisse du PIB du pays et un potentiel difficile changement de cap pour les américains. [...]
[...] Le Président a en effet rappelé que pour lui, les préoccupations américaines sont plus importantes que toute autre chose. Trump n'a aucun doute sur le réchauffement climatique en tant que tel et estime que les États-Unis pourraient supprimer 2,7 millions d'emplois d'ici 2025 en raison de nouvelles restrictions, tandis que les pertes pour l'économie sont estimées à trois milliards de dollars d'ici 2040. Par ailleurs, le président américain a mentionné la Chine, qui a bénéficié d'un délai de de 13 ans dans le cadre de l'accord de Paris. [...]
[...] Pourquoi les États-Unis ont-ils quitté l'accord de Paris en 2017 ? Le 1er juin 2017, le président-élu des États-Unis Donald Trump a officiellement annoncé son retrait de l'accord de Paris sur le climat - dont les débats datent de 2007 à Bali - remplissant ainsi l'une de ses principales promesses électorales. En effet, le président américain a déclaré que les exigences en matière de lutte contre le réchauffement climatique entraîneront la perte de millions d'emplois et de milliards de dollars pour l'économie américaine et ne correspondait pas au projet « America First » porté par le président. [...]
[...] Les détails de la manière exacte dont les États-Unis se retireront du traité sont encore en cours d'élaboration par le gouvernement américain. À moins que les États-Unis ne dénoncent la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dont la période de préavis n'est que d'un an, les États-Unis pourraient se retirer de l'accord de Paris au plus tôt au moment du quatrième anniversaire du traité. Cela s'explique par les délais de préavis de l'Accord de Paris : l'accord (qui est entré en vigueur le 4 novembre 2016) doit avoir été en vigueur dans le pays pendant trois ans, et le retrait ne peut avoir lieu qu'un an après la fin de l'accord. [...]
[...] Il est prévu que d'ici 2020, le volume du fonds atteigne 100 milliards de dollars, mais jusqu'à présent, il est à peine supérieur à 10 milliards. M. Trump a souligné que le retrait de l'accord de Paris inclut la cessation de certaines contributions des États au "Fonds vert pour le climat" des Nations unies. Selon le président américain, cela "coûte une fortune aux États-Unis". B. Les conséquences du retrait américain Selon l'accord de Paris, les États-Unis devaient, d'ici 2025, réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 26 à par rapport aux niveaux de 2005. [...]
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