Besancenot a été choisi parce qu'il correspondait à la nouvelle génération, alter-mondialiste par exemple, qui entrait en scène. Ce choix se voulait être un signal, pour souligner le fait que la politique ne devait plus, et n'est plus l'affaire de la génération de 1968 incarnée par Krivine. Un choix motivé, selon Roseline Vachetta, par l'évolution de l'électorat d'extrême gauche, majoritairement jeune, et par la part de plus en plus active « prise par la jeunesse sur le front des luttes sociales et dans la bataille contre la mondialisation ». L'idée était de montrer également que l'on pouvait être salarié, jeune, gagner 1000 euros et faire de la politique. Ainsi, Beasancenot a énormément joué, certains diront trop, sur sa profession de facteur et il a pu montrer sur les plateaux à de nombreuses reprises sa feuille de paie. C'était son arme qui signifiait : « je connais notre société car je vis dedans, à l'inverse de vous autres politiciens ». Le signal semble avoir fonctionné, car les jeunes militants qui sont venir grossir les rangs durant et après la campagne présidentielle de 2002 disent : « il est comme nous, il nous ressemble ».
D'autre part, d'un point de vue hiérarchique, si l'on peut dire, O. Besancenot appartenait au Bureau politique rebaptisé depuis Bureau national dont les membres sont les plus connus de l'organisation et parmi lequel le candidat est choisi...
[...] Les richesses ont augmenté de en vingt ans, mais la répartition de ces richesses est de plus en plus inégalitaire. O.B. : Si je fais de la politique, c'est pour redonner l'espoir à des millions de personnes. Le jour où j'ai mis mon lycée en grève Par Olivier Besancenot, propos recueillis par Willy Golbérine, Paris- Match,19 septembre 2002. C'était en septembre 1989. J'étais en seconde. Avec mon meilleur ami, on a décidé que notre bahut aussi devait se joindre au mouvement lycéen. [...]
[...] Il participe dans l'émission de M.-O. Fogiel On ne peut plaire à tout le monde aux côtés de Krivine. Comme à son habitude, le présentateur ne luisse pas l'opportunité de s'exprimer et apparaît comme le dauphin, voire le fils caché selon des propos tendancieux de l'animateur, à qui le vieux révolutionnaire transmet le pouvoir. Maintenant, il a appris à refuser plus de choses, il fait davantage attention. Il par exemple, refusé d'aller à On ne peut plaire à tout le monde une seconde fois. [...]
[...] Besancenot connaît surtout très bien le Brésil. Il était évidemment au Forum Social Mondial organisé par Attac, à Porto Alegre. Il est allé défendre les principes du budget participatif dans plusieurs quartiers de la ville. En portugais, car il parle parfaitement cette langue, apprise avec une ancienne petite copine. A Porto Alegre, il était comme un GO au Club Med. Il organisait tout, la tournée pour les journaux, la visite des assemblées de quartier se souvient Christophe Aguitton, membre de la LCR. [...]
[...] A 27 ans, il aurait été bien prétentieux de me présenter. Des amis, j'en avais des milliers. Et pas dans l'ombre. C'est ça notre force. [...]
[...] O.Besancenot se veut le candidat 100% à gauche. Pendant sa tournée, il compte bien ramasser le plus de votes Phrase de conclusion d'O.Besancenot : Tous ceux qu'on veut défendre c'est tous ceux que la gauche plurielle a laissé sur le bord de la route Merci pour l'info, spéciale régionales en Ile-de-France Présentation d'O.Besancenot : Le facteur trotskiste part en tandem avec Arlette et fait trembler la gauche. Son défi : faire plus de 10% comme les grands et se maintenir au second tour Puis il se présente lui-même : Je représente le rapport France d'en haut/ France d'en bas Il demande pour prendre la parole et effectivement ne coupe pas les intervenants, mais devient cassant si on la lui coupe : s'adressant à D. [...]
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