Le populisme en Amérique du Sud

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Résumé du document

Le retour du populisme en Amérique Latine, fait appel à des forces historiques - quelles soient d'ordre idéologiques, politiques, économiques ou sociales – ancrées sur le territoire sud américain, considéré comme étant la maison mère du populisme et de ses manifestations. Pour autant, le populisme d'aujourd'hui – autrement dit le néo-populisme – développe des particularismes qui n'étaient pas exprimés dans un populisme dit « historique ». De même, le populisme est la forme politique la plus largement partagée à travers le monde au début des années 2000, et il ne peut donc pas se réduire au seul continent sud-américain. Toutefois, de part la richesse de son foisonnement en Amérique Latine, nous aborderons le populisme et le néo-populisme de ce continent. Le populisme serait un mouvement populaire qui prétend changer l'ordre établi et le néo-populisme répondrait également à cette définition, tout étant à la fois le symbole de notre modernité ou de notre post modernité, en tout les cas de notre temps présent.

Extraits

[...] Et ce que l'on considère comme du populisme n'est qu'une forme éloigner ce qu'était l'État institutionnalisé à la moitié du 20ème siècle. En effet les expériences de cette époque ont vite montré leurs limites, les régimes différents ayant souvent aggravé la situation économique du pays. Au lieu de faire revivre cet âge d'or si important dans la rhétorique populiste. Les séquelles tant sur le plan économique que social ont été très forte, malgré les avancés réalisés. Le rôle des organisations populaires plus autonomes vis-à-vis de l'Etat a joué un rôle déterminant dans la transformation des pratiques populistes. [...]

[...] Au cours des années 80 on assiste à une résurgence du populisme, dans le cadre de la transition démocratique et de la détente entre 1974 et 1985. L'abandon du pouvoir par le régime militaire donne l'impression d'abandonner l'autoritarisme et d'un retour à la démocratie et au populisme. A cause du retour d'exil des hommes politiques des années 1960. A la différence que au cours des années 1970 beaucoup d'organisation populaire sont apparus, les associations de quartiers sont devenues plus autonomes comparer à celle des années50, elle formule des revendications. [...]

[...] Collor avait l'allure populiste mais pas la politique. Ces discours étaient plus démagogue que sincère. Conclusion: Pour conclure nous pouvons dire que les pratiques du pouvoir populiste n'ont réellement abouti que dans les États d'Amérique Latine. C'est seulement dans cette région que le populisme s'est institutionnalisé. Malgré la difficulté de le définir, de grands traits communs peuvent être distingués pour les années 1940-1950. Mais cela est beaucoup plus complexe pour l'époque contemporaine. Le néo-populisme au Vénézuela, le retour éphémère d'une forme de populisme d'État au Brésil ont répondu à une succession d'événements spécifiques à ces pays. [...]

[...] C'est aussi la défense des petits contre le capitalisme, qui dans la pratique gouvernementale est fausse. En effet la promotion de la nation à l'extérieur est faite par un développement capitaliste impulsé par l'État. Tout en conservant une forme de nationalisme économique, par exemple la nationalisation du pétrole brésilien en 1938 par Vargas. Le nationalisme est aussi très important car il met en avant l'unité du peuple, sa cohésion. Cela bloque l'émergence de classe ou d'organisation sociale. Le populisme intègre donc beaucoup de contradiction et sa pauvreté idéologique incite le peuple à s'en remettre à un dirigeant miraculeux. [...]

[...] La gauche latino-américaine, de sensibilité léninistes jusqu'aux années 70 a évolué vers la social- démocratie dans les années 80 et vers l'extrême gauche aujourd'hui. Mais comme l'atteste Laclau cela ne veut pas dire que le populisme soit toujours révolutionnaire mais en tout cas il est toujours une remise en cause d'une situation d'hégémonie et une tentative de renverser l'hégémonie à son profit. Le populisme édulcoré du Brésil. En 1988 une nouvelle constitution au Brésil consacre le nouveau régime démocratique, mettant ainsi fin au régime militaire. Celui-ci a servi de transition entre l'État populiste des années 1940-1950 et le régime démocratique. [...]