Les réformes chinoises sont marquées pas une forte baisse de la pauvreté et une hausse massive des inégalités. Expliquer et illustrez cette affirmation à travers un ou plusieurs exemple.
La Chine, avec son important taux de croissance dans la sphère économique, se retrouve très certainement aujourd'hui parmi les rares pays en voie de développement qui cherchent à rattraper les pays développés. Il est important de noter que ce pays a su, dans cette logique de rattrapage, diminuer la grande pauvreté qui sévissait en son sein. De plus, les réformes économiques établies au fil des années, ont amené un accroissement général des revenus. Cependant, même si la politique économique chinoise à su prouver son efficacité sur ces points-là, elle demeure en suspens sur les questions d'équité.
En effet, des inquiétudes se font sentir dans ce domaine. L'existence de déséquilibres sociaux important ne peuvent plus être ignorés. En effet "le développement des inégalités a pris une telle ampleur qu'il est aujourd'hui au coeur du débat politique chinois". Ces inégalités se trouvent donc bien présentes et vont vous êtres soulignées au long de ce travail.
[...] Ceci englobe une croissance à long terme du niveau de développement économique accompagné du niveau d'éducation et de l'espérance de vie. Les chiffres dévoilent ainsi le passage en 1980 de 0.557 sur 1 comme indicateur de développement humain à 0.775 pour ce même indicateur en 2003[7]. Mais cela ne fait pas pour autant disparaître la montée des disparités d'ordre éducationnel et de santé. En effet, les ruraux, toujours dans cette logique de distinction entre personne d'origine rurale ou urbaine, se voient défavorisés en ce qui concerne l'enseignement primaire, mais aussi supérieur. [...]
[...] Il faut additionner à tout cela, les inégalités qui sévissent entre les provinces elles-mêmes. Depuis le déclin de la Chine maoïste, les inégalités interprovinciales ont changé de visage. En effet, les provinces du nord-est qui réunissait la majorité des entreprises d'Etat, donc des sources de richesse de l'époque maoïste, se voient dépassées par un fort taux de chômage et obligées en réaction de réfléchir à des politiques de reconversion. Ainsi, ce sont les provinces côtières qui se voient favorisées par les politiques d'ouverture mises en place durant les réformes. [...]
[...] En effet, selon la banque mondiale de la population chinoise vivait en dessous du seuil de pauvreté en 1978 contre en 2001[3]. Ce passage à une économie de marché a amené le régime au pouvoir à laisser se construire une sphère d'autonomie pour les individus, ceci dans différents domaines comme les loisirs, mais aussi dans sa politique d'ouverture progressive aux échanges extérieurs et aux investissements directs étrangers. Cette politique fut d'abord réservée à certaines zones des provinces côtières dans le but que la croissance générée par celles-ci se propage au reste des provinces. [...]
[...] Après la possibilité offerte aux ruraux de vendre de leur production à d'autres que dans l'espace étatique, donc dans un système de marché qui a déjà su apporter avec lui une nette amélioration des revenus, c'est avec la possibilité d'obtenir des emplois non agricoles dans les entreprises rurales collectives que les revenues de ses personnes on encore augmentés. Malgré cela, les inégalités entre ruraux et citadins restent très importantes et sont largement favorisées par le système du permis de résidence, appelé aussi le système du hukou. En effet, cette politique mis en place dans les années 1950 pour contrôler les migrations, essentiellement celles des campagnes vers les villes, a produit l'accroissement d'une population illégale, sans couverture sociale et donc fortement fragile. [...]
[...] En effet, l'on passe avec les réformes d'un système Maoïste qui investit beaucoup dans la sphère de la santé (les résultats en étaient une diminution de la mortalité infantile et une augmentation de l'espérance de vie) à un système qui voit à la baisse sa contribution dans cette sphère. Ainsi, ce sont les gouvernements locaux ou encore la population elle-même qui se voit contrainte de financer les dépenses liées à la santé. De ce fait, les zones rurales ayant une économie plus faible que celle des citadins se retrouvent lésées par cette nouvelle politique. De plus, les coûts des soins ont fortement augmenté, lésant encore une fois les personnes ayant des revenus inférieurs. [...]
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