Selon Adam Smith, la culture dissipe la mauvaise humeur des nations. L'Etat doit organiser festivals et événements, rituels modernes qui assurent la cohérence du lien social. La vie culturelle d'un pays est aussi gage de liberté. L'art est un élément essentiel de la vie politique en démocratie. Preuve de ceci : les régimes totalitaires ont tenté d'empêcher l'expression des artistes.
La politique culturelle de la France aspire à la production de nouvelles valeurs et de nouvelles références et en même temps elle entend préserver le patrimoine. Elle n'affiche pas de vision politique majeure et se défend d'être l'expression de la majorité d'un gouvernement ou un instrument de l'Etat. Elle ne manque pas d'ambition ni de prétention : créer, rendre accessible au plus grand nombre, éduquer…
Mais la plupart des tribunes consacrées à la politique culturelle depuis la fin des 80s font le diagnostic d'une nécessaire refondation de ces politiques. Il faut en effet ré-énoncer le sens d'un service public culturel, faire le bilan de l'impact de 40 années de développement culturel, de ses acquis, mais aussi de ses limites, et intégrer les transformations culturelles de la société.
Mais quels sont les aspects positifs et négatifs des héritages laissés par la construction de la politique culturelle en France ?
[...] Mais il faut relativiser ces hausses : ce sont les chiffres annoncés en début d'année, mais pas forcément réalisés. Un certain nombre de budgets ne sont pas consommés en totalité, comme ceux du patrimoine. Le taux de non- exécution des budgets augmente d'année en année. L'augmentation de long terme Difficultés à interpréter certaines variations de court terme : plus intéressant de s'intéresser aux tendances à moyen ou long terme. Depuis 25 ans, le budget du ministère de la Culture a augmenté considérablement. [...]
[...] On observe une extension de la politique culturelle à des objets et pratiques extrêmement divers et qui en étaient auparavant exclus. La politique ne porte plus seulement sur les oeuvres consacrées, mais c'est la consécration culturelle de formes minoritaires, populaires, marginales (rock BD, cirque, photographie, mode, architecture industrielle . ) Par cette reconnaissance, on cherche à renforcer ou faciliter l'intégration de certains groupes. Valorisation des cultures régionales corse, bretonne, occitane, alsacienne, et des cultures communautaires juive, tzigane, arménienne . un exemple de cette politique est l'exposition Jeunes issus de l'immigration en 1984 au Centre Pompidou. [...]
[...] Les politiques culturelles en France Selon Adam Smith, la culture dissipe la mauvaise humeur des nations. L'État doit organiser festivals et événements, rituels modernes qui assurent la cohérence du lien social. La vie culturelle d'un pays est aussi gage de liberté. L'art est un élément essentiel de la vie politique en démocratie. Preuve de ceci : les régimes totalitaires ont tenté d'empêcher l'expression des artistes. La politique culturelle de la France aspire à la production de nouvelles valeurs et de nouvelles références et en même temps elle entend préserver le patrimoine. [...]
[...] Avant d'évoquer la politique de Jack Lang, l'action du ministre des Affaires culturelles Jacques Duhamel est particulièrement remarquable. Il lance, notamment, une concertation avec les milieux culturels qui aboutit à un rapport : La culture au pluriel Mais la seconde période qui marque un réel tournant en matière de politique culturelle est celle de l'alternance socialiste avec l'action de Jack Lang ministre de la Culture de 81 à 86 et de 88 à 93. Il est perçu comme le successeur de Malraux dans le sens où il poursuit les objectifs de Malraux, notamment celui de la démocratisation culturelle bien qu'il n'aime pas ce terme et parle plutôt d'accès à la culture Pourtant, des différences existent entre Malraux et Lang : Premièrement, Lang se pose en faveur de l'élargissement de la définition du champ de la culture. [...]
[...] C'est devenu un des axes structurants de la politique culturelle en France, qui accuse un net retard dans ce domaine par rapport à d'autres grands pays. Dans de nombreux monuments, comme le Louvre ou Versailles, le mécénat étranger reste plus important que le mécénat français. Le dispositif français est peu incitatif et donc peu avantageux. Mais mise en place d'une loi de 2003 qui accorde des incitations fiscales comparables à celles des autres pays européens. Cependant, les avancées sont faibles, et il faut une réelle mobilisation dans ce domaine. [...]
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