Une politique sécuritaire signifie le maintien de l'ordre par des moyens policiers renforcés, mais aussi par des éléments qui donnent un sentiment de sécurité. Il faut bien comprendre cela : une politique sécuritaire n'a d'effet que si les gens se sentent en sécurité. On voit dans cette optique-là apparaître dans de nombreuses villes des réseaux de vidéosurveillance. Le principe est de pouvoir se sentir en sécurité. Les caméras filmant 24 h sur 24 auraient un effet dissuasif sur les individus qui veulent mal agir, et permet de plus d'apporter un soulagement aux victimes dont on retrouve les agresseurs.
Apporter plus de sécurité, c'est aussi permettre aux gens de vivre leur vie sans être toujours inquiets. C'est le principe même du contrat social développé par Rousseau. Nous avons abandonné une partie de notre liberté pour de la sécurité. C'est donc le rôle de l'Etat que de pourvoir aux besoins sécuritaires de ses populations.
Les hommes politiques d'aujourd'hui ont compris l'intérêt de politiques sécuritaire renforcées. Cela s'inscrit dans un contexte politique difficile, où on ne sait trop comment résoudre le malaise qui règne dans la société, et notamment dans certains quartiers dits ‘sensibles'. Ces politiques de sécurités sont donc là pour tenter de préserver la société.
[...] Rôle et intérêt de politiques sécuritaires Le rôle de l'État est d'assurer la sécurité. Il apparaît en effet impensable d'abandonner des quartiers entiers, loin de l'emprise de la loi et de la sécurité qu'elle représente. Une des principales théories utilisées lors ce qu'il s'agit de défendre les politiques sécuritaires est la théorie des fenêtres cassées, développée par un américain, George Kelling. L'idée c'est que si dans un immeuble quelques fenêtres sont cassées, alors il est plus facile d'être tenté à casser les autres, jusqu'à ce que cela empire. [...]
[...] Une société démocratique a besoin de «politiques sécuritaires pour pouvoir se maintenir A. La sécurité est un enjeu politique actuel - Besoin d'un sentiment de sécurité Comme vu en introduction, politique sécuritaire = maintien de l'ordre par des moyens policiers renforcés, mais aussi par des éléments qui donnent un sentiment de sécurité. Il faut bien comprendre cela : une politique sécuritaire n'a d'effet que si les gens se sentent en sécurité. On voit dans cette optique-là apparaître dans de nombreuses villes des réseaux de vidéo-surveillance. [...]
[...] Lorsque cela est nécessaire, il faut même aller jusqu'à enfreindre l'État de droit. Rien n'est plus important que la sécurité de la société dans son ensemble. Par exemple, aux États-Unis, les lois qui ont été promulguées après les attentats terroristes, notamment le USA Patriot Act, permettent à n'importe qui d'être arrêté et détenu pendant 6 jours sans autres raisons qu'une suspicion de terrorisme. Lorsque les Américains sont interrogés sur cet acte, les gens répondre à qu'il faudrait étendre cette loi aux délinquants des ghettos. [...]
[...] Gérer le défaut d'ordre est-il un problème politique ? En effet, il s'agit d'aller plus loin et de se demander pourquoi certains quartiers sont soumis à une telle violence et à un tel rejet de la société. Premièrement, les politiques sécuritaires sont souvent utilisées comme des atouts électoraux. Il s'agit de donner l'impression aux gens qu'ils vivent dans l'insécurité, afin de gagner des voix sur des politiques sécuritaires très répressives. L'insécurité devient un argument électoral plus qu'une réalité dans une société où dans l'ensemble, les gens vivent en sécurité. [...]
[...] Les politiques sécuritaires ne semblent donc pas être la solution pour résoudre les problèmes de violence dans la société, et cependant, vouloir que le politique abandonne cette logique pour laisser faire l'associatif, est-ce réellement la solution ? III. Il serait infructueux de croire que seuls la politique sécuritaire ou l'associatif peuvent amener une solution aux problèmes d'ordre et de violence dans nos sociétés A. Ce ne sont que des masques pour ne pas tenter de trouver de réelles solutions La politique sécuritaire d'un coté, ou l'associatif de quartier ont dans les deux cas des défauts qui ne leur permettent pas de tenter de vraiment régler le malaise de la société. [...]
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