A la première lecture, il est évident que l'intitulé de l'exposé, de par sa complexité apparente, peut être traduit et donc compris de multiples façons. En réalité, après une lecture attentive des oeuvres de Charles Taylor, et notamment Les sources du moi (publié en 1989) et Le malaise de la modernité (publié en 1994), une piste d'étude peut être esquissée : la reconnaissance par la société de mon individualité, ou de mes qualités propres et non partagées par l'ensemble de cette société, est-elle une condition à mon affirmation identitaire ?
[...] La subjectivité moderne passe-t-elle nécessairement par une politique de la reconnaissance ? A la première lecture, il est évident que l'intitulé de l'exposé, de par sa complexité apparente, peut être traduit et donc compris de multiples façons. En réalité, après une lecture attentive des œuvres de Charles Taylor, et notamment Les sources du moi (publié en 1989) et Le malaise de la modernité (publié en 1994), une piste d'étude peut être esquissé: la reconnaissance par la société de mon individualité, ou de mes qualités propres et non partagées par l'ensemble de cette société, est-elle une condition à mon affirmation identitaire? [...]
[...] Donc cette recherche de notre authenticité individuelle qui caractérise la subjectivité moderne se fait avec une expérience dialogique c'est à dire grâce à un arrière plan sur lequel nos gouts, nos aspirations, nos désirs et nos opinions prennent un sens. Mon identité est donc constituée d'un dialogue entre moi et l'extérieur, et comme l'authenticité est devenue fondamentale, l'identité qui y est rattachée doit être reconnue. Ainsi le lien théorique entre la subjectivité moderne et la politique de la reconnaissance a été fait en suivant le raisonnement de Charles Taylor. II. De la théorie à la réalité sociale Il s'agit de montrer par des exemples concrets en quoi la subjectivité moderne passe par une politique de la reconnaissance A. [...]
[...] Une citoyenneté multiculturelle doit prendre en compte cette nouvelle normativité, qui n'est pas simplement fondée sur un droit à la différence Ainsi la subjectivité moderne, de par une volonté d'affirmer fortement son identité a valorisé une politique de la reconnaissance dans de nombreux champs politiques. Conclusion Ce qui est important à souligner, c'est que la subjectivité moderne, passent, par essence, par une politique de la reconnaissance pour exister pleinement telle qu'elle se définit. Ceci ne signifie pas que cette subjectivité doit être valorisée, comme le fait dans certains passages Taylor, ou critiquée comme n'hésite pas à le faire Pierre André Taguieff. La problématique n'étant pas la subjectivité moderne doit-elle passer ? [...]
[...] le débat sur les conséquences positives ou négatives de ce fait ne fait pas partie de l'exposé. Je ne fais ni l'éloge, ni la critique de cette subjectivité moderne, mais montre en quoi elle passe forcément par une politique de la reconnaissance, car cette dernière est nécessaire à son existence. [...]
[...] Naissance et explication de la subjectivité moderne La subjectivité moderne demande de repenser la citoyenneté, l'égalité et la justice autrement que sur la base de l'uniformité. Allan Bloom a publié un livre qui a connu un grand succès: l'âme désarmé dans lequel il prend position contre les attitudes et l'état d'esprit des jeunes universitaires, et à partir d'eux, des valeurs de la jeunesse. Sa principale critique est à l'encontre d'un relativisme facile: chacun possède ses propres valeurs, et il est primordial de les accepter, de ne pas les contester et surtout de les respecter. [...]
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