Avant la IIIe République, la politique n'était pas considérée comme un métier, mais comme une activité citoyenne, qui n'était donc pas rémunérée. Mais cette absence d'indemnisation a contribué à l'éviction des classes populaires de la sphère politique dans la mesure ou un investissement nécessitait une certaine fortune personnelle.
En 1870, un processus de professionnalisation de la fonction politique a donc été mis en place pour permettre au plus grand nombre (et plus seulement d'une élite de notables) l'accès au métier politique grâce à une rémunération. Dès lors, la sphère politique s'est progressivement transformée en un secteur d'emploi. Néanmoins, peut-on considérer que la politique est un métier comme les autres ? Le terme de « politique » est un mot polysémique et androgyne (ici au féminin).
Le Petit Larousse définit LA politique comme « l'ensemble des options prises collectivement ou individuellement par le gouvernement d'un État ou d'une société dans les domaines relevant de son autorité. ». Elle peut également être rattachée à la conquête ou à l'exercice du pouvoir d'État. La question est surtout de savoir ce que signifie « faire » de la politique.
Nous nous attacherons donc plutôt au sens de la « fonction » politique. Pour Christian Le Bart, la fonction politique peut être comparée à celles de « généraliste » et de « bricoleur » car « le métier politique constitue une somme très exigeantes d'activités qui toutes supposent des savoirs faire spécifiques. ». La définition est assez floue, nous retiendrons surtout que « faire » de la politique consiste en l'exercice de savoirs faire et d'activités principalement marqués par leur diversité.
[...] N'y a - il pas une certaine maitrise des médias par les politiques La fonction de représentants des hommes/femmes politiques implique une certaine visibilité. Les représentants doivent donc participer à des évènements publics, nationaux ou internationaux (pour entretenir des relations diplomatiques avec les gouvernements extérieurs). Cette fonction est surtout attribuée au Président de la République (bien qu'il n'ait pas le seul rôle que celui d'inaugurer les chrysanthèmes (de Gaulle) sous la Vème). On peut prendre pour exemple la visite prochaine de Sarkozy en Chine et sa présence à l'inauguration du pavillon français de l'exposition universelle de Shanghai ; ou encore la présence d'Alain Poher à l'inauguration du rucher du Jardin du Luxembourg en 1991. [...]
[...] Leurs décisions auront un poids, un enjeu sur le pays et sur les citoyens. Le généraliste (l'élu) a un statut particulier par rapport aux autres, les spécialistes Il occupe une position de domination dans la mesure ou la légitimité que lui confère le suffrage universel a une valeur opposable à tous les acteurs, omni-pertinente Ainsi la fonction politique peut être assimilée à un métier depuis qu'elle est récompensée par un salaire. Ce mouvement de professionnalisation entrepris au début de la IIIe République a rapproché le politique des autres métiers ; néanmoins il persiste des spécificités impossibles à gommer telles que le poids des responsabilités des politiciens. [...]
[...] La définition est assez floue, nous retiendrons surtout que faire de la politique consiste en l'exercice de savoirs faire et d'activités principalement marqués par leur diversité. Le Petit Larousse définit le terme métier comme une profession caractérisée par une spécificité exigeant une formation, de l'expérience, etc., et entrant dans le cadre légal. Toute activité dont on tire des moyens d'existence Mais il peut également être entendu comme un savoir- faire, une habileté ; ou encore comme une fonction, un rôle présentant les caractères d'une profession. [...]
[...] Les élus locaux privilégient leur propre promotion et tentent de solidifier leur enracinement dans la commune plutôt que de participer au développement de leur parti de rattachement. Cette idée se traduit également par les déclinaisons multiples (le bricolage idéologique d'idéologie selon les acteurs au sein d'un même courant. La peopolisation des politiques participent aussi à ce phénomène : l'élu cherche à paraître sympathique et joue parfois de la démagogie pour persuader un électorat peu averti. Malgré ce processus de professionnalisation, il reste est difficile de concevoir le métier de politique banal. En quoi la politique est elle différente des autres métiers ? [...]
[...] La politique, un métier comme les autres? Bibliographie Franck Seuret la composition sociale de l'Assemblée nationale ne reflète pas celle de la société Rémi Lefebvre, faire de la politique ou vivre de la politique? Christian Le bart le métier politique en représentation Dissertation Avant la IIIe République, la politique n'était pas considérée comme un métier mais comme une activité citoyenne, qui n'était donc pas rémunérée. Mais cette absence d'indemnisation a contribué à l'éviction des classes populaires de la sphère politique dans la mesure ou un investissement nécessitait une certaine fortune personnelle. [...]
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