En 2006, 3 français sur 4 suivaient les nouvelles transmises par les médias avec un grand intérêt . Avec les élections présidentielles, la presse, la radio, la télévision et Internet ont consacré une partie de leur programme à la politique. En effet, l'action des médias s'articule avec le pouvoir politique. Les médias permettent ainsi la diffusion de l'actualité à un large public d'où leur appellation de mass média. Les partis politiques qui recherchent le soutien populaire pour la conquête du pouvoir passe notamment par l'élaboration de meetings, de conférences de presse, d'affichage, de publicité mais ce sont les médias qui leur permettent de toucher une majorité de citoyens. Mais les médias ne jouent pas seulement un rôle lors des présidentielles, ils sont l'interface constante de la politique. Les médias sont présentés comme le quatrième pouvoir, parce qu'ils semblent influencer les citoyens et les affaires publiques , de plus ils permettent de dénoncer certaines violations de droits. Ils agissent donc comme un contre pouvoir. Mais de plus en plus, les médias semblent être influencé par le pouvoir politique et cachent certaines affaires publiques pour ne pas nuire aux représentants du peuple. Au départ il y avait une réelle articulation entre média et démocratie, mais aujourd'hui de nombreux doutes pèsent sur eux. La démocratie a comme principe fondateur : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », mais elle est aussi garante des libertés collectives et individuelles. Le premier pas de la France vers la démocratie est la consécration de la liberté d'expression. C'est l'article 11 de la déclaration des droits de l'Homme de 1789 qui va affirmer pour la première fois « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement… ». Et c'est en 1881, que la France va proclamée dans une loi la liberté d'expression. Cependant cette liberté est nuancée parce qu'elle ne tient pas en cas de violation d'une loi, propos racistes, atteinte à la vie privée et autres actes qui pourraient nuire à l'ordre public. Cette liberté est un principe à valeur constitutionnelle. En 1982, la France proclame une loi sur la liberté de la communication audiovisuelle qui supprime le monopole de l'Etat sur la radio et la télévision, qui garantie le pluralisme, l'indépendance et l'honnêteté de l'information. En plus de 200 ans, la France a donc instauré une véritable liberté des médias ce qui contribue à rendre le débat démocratique. Les médias deviennent alors un espace qui ne peut être censuré, ils sont donc un rempart à l'emprise de la politique et ils doivent assurer la transparence. La censure étant un signe d'absolutisme, elle permet à l'Etat de contrôler l'opinion mais aujourd'hui, le CSA veille à l'application de la liberté de communication audiovisuelle. Ainsi, il a diverses missions telles que la nomination des présidents des chaînes de télévision et des radios publiques, il s'assure du respect par les diffuseurs des lois et il peut les sanctionner s'il ne les respecte pas, de plus, il assure le pluralisme politique sur les chaînes et il organise les campagnes présidentielles ou législatives. Le pluralisme signifie « la reconnaissance de plusieurs façons de penser » , les médias doivent donc diffuser divers courants de pensées, soit diffuser la position des membres du gouvernement, des parlementaires mais aussi celle de l'opposition, et celle des formations politiques qui ne figurent par au parlement. Comme il est expliqué sur le site du CSA, il existe un principe de référence qui est : « Sauf exception justifiée par l'actualité, le temps d'intervention des personnalités de l'opposition parlementaire ne peut être inférieur à la moitié du temps d'intervention cumulé des membres du gouvernement et des personnalités de la majorité parlementaire. » La démocratie apparaît aussi comme le système politique dans lequel le peuple exerce suffisamment le pouvoir pour être capable de changer de dirigeants, mais pas assez pour se gouverner eux même.
[...] Mais ensuite, il se désintéresse de la politique, pour eux celle-ci ne les représente pas. Il a été noté également que les jeunes les plus engagés sont ceux qui poursuivent leur étude après le bac, et ceux qui cherchent la meilleure insertion possible dans le marché du travail.[9] En règle général, ce sont donc ceux qui cherchent à maximiser leur carrière professionnelle et les bons étudiants ainsi que ceux qui ont un emploi stable et les retraités qui participent le plus aux élections[10], et qui respecte donc le plus les normes civiques. [...]
[...] Du désenchantement de la politique à la désacralisation de la pratique électorale Lors des premières élections au suffrage universel, il y avait très peu d'abstention alors que les gens avaient plus de difficulté pour se rendre aux bureaux de votes, et il n'y avait pas une telle médiatisation. L'un des taux record de participation est celui de 1974 avec de participation. Ainsi, les français se sentaient épanouis dans leur rôle de citoyen. Or les taux ont par la suite commencé à décroître mais c'est la campagne de 2002 qui marque un taux d'abstention considérable puisqu'il est de et de chez les jeunes, alors que l'élection présidentielle est l'acte fondamental de la République française. [...]
[...] Ils ont accordés moins de temps aux candidats et au privilégié d'autres faits divers en reléguant la campagne au second rang, ce qui a contribué au désintéressement du peuple pour la politique. Tout homme politique pour avoir des chances de gagner doit passer par les médias, sinon il n'est pas connu du public et les individus ne s'intéressent pas à ce qu'il dit. Ainsi durant la campagne de 2002, il y avait peu d'émissions politiques et de temps consacrés à leurs discours. [...]
[...] De même que chez les individus diplômés qui sont plus engagés politiquement que les individus sans diplôme ou avec un diplôme plus bas. Il y a aussi les français d'origines étrangères qui ne se sentent pas français et qui se sentent donc exclus qui décident de ne pas voter, on assiste ici à une ségrégation électorale.[8] Les exclus sociaux (pauvres et minorités) sont ceux qui ont la plus mauvaise image de la classe politique et qui votent moins par rapport aux individus plus riches et qui ont un emploi stable. [...]
[...] Pourtant les partis ont de plus en plus de mal à recruter des adhérents[21]. Ainsi, il y a une baisse de l'action collective que l'on retrouve dans l'étude de ces deux organisations politiques traditionnelles, il y a donc une baisse de l'intérêt pour la politique. Seulement de la population adulte fait partie d'un parti politique[22]. Finalement cette baisse du militantisme nous amène au constat du désenchantement de la politique. En effet, les individus ne croient plus aux institutions démocratiques et c'est pourquoi il préfère s'engager différemment sur la scène politique. [...]
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