En France, en septembre 2007 de nombreux commentateurs politiques s'émeuvent des lois passées pendant l'été presque en catimini par le Parlement tout juste élu. Le débat est relancé sur la nécessité de tous les citoyens d'être tenus au courant et de prendre part à la vie politique de leur pays. La politique est l'ensemble des pratiques, des faits, des institutions et des décisions d'un gouvernement, d'un état ou d'une société. Ce terme recouvre donc un champ très large de personnes et de responsabilités mais ne peut en aucun cas inclure dans son action tous les citoyens d'un pays. Si Raymond Aron affirme que « la politique est le régime de la collectivité toute entière », il faut en revanche s'attacher à distinguer les compétences propres à un fragment seulement des hommes et nécessaires à l'exercice politique.
[...] Dans la société contemporaine, les citoyens travaillent alors que les hommes politiques sont astreints au service de la société : ils sont dans un sens les esclaves des nouveaux citoyens, par la professionnalisation du politique. Des problèmes complexes qui sortent du champ de compétence d'une partie au moins des citoyens -La politique ne saurait être une activité professionnelle. Le terme profession politique renvoie plutôt à la permanence des techniciens de la gestion des affaires publiques à la tête des administrations. La complexité des obstacles rencontrés rend nécessaire la formation de spécialistes, de savants de l'Administration. [...]
[...] Peut-on concilier la démocratie et la méritocratie ? Est-ce que les hommes sont égaux parce qu'ils sont également compétents ? Si la politique doit rester l'affaire de tous, tant par souci démocratique que pour des motifs inhérents à l'essence humaine, les compétences exigées par son exercice et l'évolution de sa pratique l'ont professionnalisé. Pour que la politique reste l'affaire de tous, il faut sans cesse trouver des nouveaux moyens d'impliquer les citoyens dans la société politique et pour ceci renouveler les manières de les représenter. [...]
[...] -Dans un souci d'efficacité, la politique n'est l'affaire que d'une élite décisionnaire. - MAIS déconnexion croissante entre le peuple et le pouvoir malgré les élections. Cf Kafka Le château : les gens du château sont invisibles du village, les deux entités sont deviennent insensibles l'un à l'autre- Discours spécialisé qui devient vite inintelligible pour la majorité des citoyens(Et qui conduit au repli sur la sphère privée des citoyens Qui doit disposer exclusivement de la politique - La vertu de Machiavel. [...]
[...] Mais ne vivent politiquement que les Grecs, et encore, pas tous. Créer des nouvelles formes d'implication politiques, plus fréquentes que la simple représentation - Pour Hobbes, la représentation est l'acte inaugural du politique. C'est par la représentation que le politique advient. Le souverain chez Hobbes possède un pouvoir infiniment grand, mais seulement parce qu'il est titulaire du pouvoir de représentation. - Le danger de la manipulation par la représentation : est-il possible de représenter des citoyens sans leur faire dire ce qu'on veut qu'ils disent? [...]
[...] La politique est-elle l'affaire de tous ? En France, en Septembre 2007 de nombreux commentateurs politiques s'émeuvent des lois passées pendant l'été presque en catimini par le Parlement tout juste élu. Le débat est relancé sur la nécessité de tous les citoyens d'être tenus au courant et de prendre part à la vie politique de leur pays. La politique est l'ensemble des pratiques, des faits, des institutions et des décisions d'un gouvernement, d'un état ou d'une société. Ce terme recouvre donc un champ très large de personnes et de responsabilités, mais ne peut en aucun cas inclure dans son action tous les citoyens d'un pays. [...]
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