Introduction
« Voter est un droit, c'est aussi un devoir civique ». Tels sont les mots inscrits sur la carte électorale française, que tout citoyen pourrait ou devrait avoir en sa possession. Or, aujourd'hui en France, on assiste à un phénomène qui varie depuis quelques années : la non-participation électorale. Cette non-participation porte le nom d'abstentionnisme électoral. L'abstention en politique est le refus de participer à un vote (lors d'une élection ou d'un referendum par exemple) ou une délibération, bien que l'on en ait le droit. Les personnes qui se sont abstenues sont appelées des abstentionnistes, on obtient la référence de ce nombre d'électeurs n'ayant pas participé au vote lors d'une élection par la différence entres les inscrits et les votants. Une élection, c'est l'occasion pour chaque citoyen de se représenter en votant. Les personnes qui ont voté blanc ou nul ne sont généralement pas considérés comme abstentionnistes mais le résultat est identique : leur choix n'est pas pris en compte. Montesquieu, un écrivain, a dit dans son écrit De l'esprit des lois, II,2 : « Sans cela on pourrait ignorer si le peuple a parlé, ou seulement une partie du peuple ». La légitimité est la qualité de ce qui est conforme à la loi, à la justice, à la raison ou aux règles établies. Aujourd'hui, une question se pose : l'abstention nuit-elle à la légitimité des résultats électoraux ? Dans un premier temps nous présenterons ce phénomène d'abstention, ensuite nous étudierons les causes, et enfin les conséquences de l'abstention.
I. Présentation
A. Définition précise
Action de s'abstenir, de ne pas participer à un vote. L'abstentionnisme peut-être délibéré, ou non.
On considère généralement les pics d'abstention comme témoignant d'un désintérêt des citoyens pour la politique.
Un abstentionniste est un individu qui ne vote pas. Cette appellation regroupe deux types d'abstentionnistes : les électeurs intermittents et les abstentionnistes systématiques (...)
[...] Non légitimité Le 21 avril 2002 est une date importante dans l'histoire électorale de notre pays. C'est un exemple très concret de cette non légitimité électorale. En effet l'ors de cette élection le candidat d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen, se vu qualifié au second tour du scrutin présidentiel mais ceci parce qu'une minorité de français avait votée. En effet le premier tour du 21 juin 2002 obtint une participation qui n'avait jamais été aussi faible à un scrutin présidentiel soit de votants et d'abstentions. [...]
[...] L'élection présidentielle mobilise traditionnellement plus que les autres. Les citoyens sont donc plus préoccupés par les présidentielles que par les législatives, ils montrent plus d'intérêt à ce qui les concernent peut-être davantage et plus directement. La crise entraîne une montée de l'abstention. En effet, on se trouve alors dans un contexte de doute sur la capacité des grands partis à faire face aux problèmes socioéconomiques et de crises de confiance dans les élites politiques. Sources : http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_dossier_web=26&id_article =4447 http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=495#t octo3n5 http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=19&ref_id=14125#graph3 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035- 2950_1954_num_4_2_452649 http://www.ipsos.fr/presidentielle-2007/pdf/ssu.pdf http://www.cevipof.msh-paris.fr/PEF/2007/V3/PEF07V3-abstentionnistes.pdf III. [...]
[...] Montesquieu, un écrivain, a dit dans son écrit De l'esprit des lois, II,2 : Sans cela on pourrait ignorer si le peuple a parlé, ou seulement une partie du peuple La légitimité est la qualité de ce qui est conforme à la loi, à la justice, à la raison ou aux règles établies. Aujourd'hui, une question se pose : l'abstention nuit-elle à la légitimité des résultats électoraux ? Dans un premier temps nous présenterons ce phénomène d'abstention, ensuite nous étudierons les causes, et enfin les conséquences de l'abstention. I. Présentation A. Définition précise Action de s'abstenir, de ne pas participer à un vote. L'abstentionnisme peut-être délibéré, ou non. On considère généralement les pics d'abstention comme témoignant d'un désintérêt des citoyens pour la politique. Un abstentionniste est un individu qui ne vote pas. [...]
[...] L'abstentionnisme des personnes âgées peut être dû à des maladies. En effet, au-delà de 70 ans, l'accroissement de l'abstentionnisme est responsable en grande partie aux déficiences physiques rendant pénible le déplacement jusqu'aux bureaux de vote, quelle que soit la distance à parcourir. B. Statut social (approche économique) : L'abstention est aussi due au statut social des citoyens. En effet, ceux qui s'abstiennent de voter sont souvent les exclus du marché du travail, ou ceux qui possèdent un maigre bagage scolaire. [...]
[...] C'est donc un danger pour la représentativité, des élus. C. Une autre dimension de l'abstentionnisme Cependant l'abstentionnisme peut ne pas entraîner de conséquence car il ne doit pas être forcément être interprété comme un signe de la passivité du citoyen dans la mesure où l'abstention peut revêtir un caractère actif. L'abstentionnisme de citoyens, intéressés par la vie politique et informés, exprime alors un refus de choisir et constitue un acte politique conscient qui peut signifier une hostilité à l'égard du régime politique, des hommes politiques, voire même une contestation du mécanisme de la représentation ou de l'élection. [...]
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