La politique internationale aux Etats-Unis est un sujet qui peut être qualifié de transversal. En effet, la politique adoptée par les dirigeants américains, en matière de politique étrangère, a toujours été liée à la défense d'intérêts économiques, mais également à des questions de sécurité et de défense. Par conséquent, la politique internationale est un thème crucial pour les Etats-Unis, puisqu'il est intrinsèquement lié à la politique de défense, ainsi qu'au rayonnement militaire et diplomatique des Etats-Unis, à travers le monde. Les choix effectués en politique internationale ont ainsi un impact considérable sur l'image des Etats-Unis.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la politique internationale a pris d'autant plus d'importance que les Etats-Unis sont dès lors entrés en guerre contre le terrorisme. En effet, le 11 septembre 2001, quatre avions, détournés par des kamikazes islamistes, ont visé les symboles de la puissance économique, financière, politique et militaire des Etats-Unis. Deux avions ont été dirigés sur le World Trade Center, un autre, a visé le Pentagone, et enfin, un dernier, visait le Capitole, sans toutefois parvenir à atteindre sa cible, car l'avion s'est détruit en plein vol. C'est une attaque menée contre l'hégémonie américaine dans le monde, dans de nombreux domaines. Ces actes ont été qualifiés « d'actes de guerre » par le Président Bush. Ces attentats marquent ainsi un tournant dans la conception de la politique étrangère américaine. Considérant que la sécurité du pays et des citoyens américains est en jeu, le gouvernement fédéral adopte alors une politique de coopération avec les pays européens, rompant alors avec l'isolationnisme. Les pays de l'Union Européenne, particulièrement la France et l'Allemagne, manifestent leur soutien aux Etats-Unis et entament dès lors une collaboration en matière de renseignements.
Cependant, la suprématie militaire américaine, mise en doute par les Américains eux-mêmes, a été attaquée par les attentats du 11 septembre. Les Etats-Unis ne peuvent pas rester sans réagir, c'est alors qu'ils se lancent dans ce que le Président Bush qualifie de guerre contre « l'empire du Mal ». Les Etats-Unis veulent éradiquer le terrorisme. Décidés à ne faire aucune distinction entre les terroristes et leurs protecteurs, dès septembre 2001, le Congrès américain autorise George W. Bush à entrer en guerre. Suite au refus du régime taliban de livrer Oussama Ben Laden aux autorités américaines, les Etats-Unis entrent en guerre en octobre 2001 contre l'Afghanistan. Dans cette opération, les Etats-Unis reçoivent le soutien à la fois de l'Union Européenne et du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui reconnaissent tous deux la légitimité et la nécessité d'agir pour les Etats-Unis. Cette première guerre qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme s'achève avec la prise de la capitale, Kaboul, le 13 novembre 2001. Pourtant, la guerre reprend en mars 2003, en Irak, et jusqu'à aujourd'hui, on peut affirmer que les Etats-Unis sont toujours en guerre.
Par conséquent, le thème de la paix, de la sécurité, de la défense et de l'armée devrait être au premier plan dans la campagne présidentielle, et dans les primaires. Qu'en est-il réellement ?
Au travers de cette étude, nous allons répondre à plusieurs questions : en premier lieu, y a-t-il des alternatives à la politique étrangère menée par l'administration Bush ? Le parti démocrate et le parti républicain offrent-ils une vision unique de la politique étrangère ? Enfin quelle place les candidats démocrates, particulièrement Hillary Clinton, donnent-ils à la politique étrangère ? Autrement dit, s'agit-il d'une priorité nationale ? Bien que les élections primaires n'auront lieu qu'en janvier 2008, les candidats potentiels à l'investiture, ont déjà commencé à faire campagne.
Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la perception de la politique étrangère par les partis politiques, ainsi que l'importance qu'ils accordent à cette politique en période de pré élection. Pour compléter, nous verrons quelle place laisse le parti démocrate à la politique étrangère et quelle importance lui accorde Hillary Clinton dans sa campagne.
[...] Cependant, des politiciens, de nos jours, tels que la sénatrice Hillary Clinton, ou encore, le sénateur Barak Obama, n'hésite à parler de la solution à deux Etats, pour le règlement du conflit israélo-palestinien. Cela témoigne ainsi d'une distance prise avec l'influence du lobby pro israélien. Ce dernier ne disparaît pas, mais certains Démocrates prennent du recul par rapport aux opinions soutenues par ce lobby. Nombreux sont convaincus qui pensent que le lobby pro israélien fait que les Etats-Unis mènent une politique asse incohérente au Moyen-Orient, contraire à la fois aux intérêts américains et israéliens. C'est, par exemple, l'opinion partagée par John J. Mearsheimer, et Stephen M. [...]
[...] Le Monde, George Bush maintient la pression sur l'Iran Nathalie Nougareyde, mardi 15 janvier 2008. Le Monde, Iran : rien n'est réglé éditorial, mardi 15 janvier 2008. Etats-Unis : la double campagne d'Hillary Clinton Barthélémy Courmont, chercheur à l'Iris Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, chapitre 4 : Qu'est-ce que le lobby pro- israélien ? Zionist Organization of America communément appelée ZOA American Jewish Congress Voir note 11 pour les références utilisées. Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, John J. [...]
[...] Puis, la responsabilité induit la notion de droit et de devoir. Chaque Américain a des droits, mais également des devoirs envers la société. Ce qui permet d'introduire, par exemple, l'idée d'un service national militaire aux Etats-Unis. Cela signifie aussi que les citoyens doivent être autonomes, puisque la société, plus précisément, l'Etat doit aider les Américains, mais pas les assister. En partie à cause de cette valeur, l'autonomie, les détracteurs des nouveaux démocrates leur ont reproché de faire une avancée vers la droite, autrement dit, les républicains a move to the right Enfin, la notion de communauté fait allusion à la fracture sociale entre pauvres et très riches, que les nouveaux démocrates souhaiteraient éradiquer. [...]
[...] Cette interrogation même tend à être nuancée. Bien que le lobby pro israélien ait tendance à soutenir les partis israéliens de droite, tel que le Likoud, fondé en 1973, par Menahem Begin, la plupart des Juifs américains leur préfèrent les partis libéraux, et votent démocrate aux élections américaines. De plus, la communauté juive américaine est plutôt favorable à la création de deux Etats en Palestine. Une distinction est à faire entre l'opinion majoritaire de la communauté juive aux Etats-Unis et les prises de position défendues par le lobby pro israélien. [...]
[...] Par exemple, en 2002, Barack Obama avait voté contre la guerre en Irak, tandis qu'Hillary Clinton y était favorable. Qu'en est-il actuellement ? Quelle place accordent-ils respectivement au conflit en Irak ? Lorsque l'on se rend sur le site d'Hillary Clinton, on constate que dans les grands thèmes de sa campagne la guerre en Irak arrive en troisième position. Le renforcement de la classe moyenne (particulièrement le renforcement de pouvoir d'achat et la réduction des inégalités de revenus), ainsi que le système de soins devancent la question de l'Irak. [...]
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