Le phénomène du politique : mutations et continuité

Thèmes abordés

Le phénomène du politique, mutations, continuité, antagonisme politique, partis politiques, dimension individuelle, dimension collective

Résumé du document

Pour certains auteurs, dans une société, il y a des affrontements constants entre les individus au sein de la masse. Et seuls les plus doués s'en sortent et deviennent à terme des élites.
=> Cela suppose des aptitudes/capacités individuelles.

Des individus sont plus capables que d'autres et s'élèvent donc. Ceci est fondé sur l'observation du monde animal, qui n'est pas un monde égalitaire, mais un monde de hiérarchie. Aussi, la question est la suivante : les dominants le demeurent-ils en permanence ? La réponse est non. Ce sont les plus forts et les plus rusés qui deviennent les chefs, mais pour combien de temps ? C'est l'exemple des lions, soit lorsqu'un nouveau prétendant émerge.
=> Il y a des gouvernants et des gouvernés.

Dans le monde animal, il existe deux priorités : la procréation et la nourriture. Le dominant est au premier rang pour satisfaire ces deux axes. Sur ce terrain, les universitaires états-uniens ont observé un espace particulier : la basse-cour. Le poulailler est structuré en un système pyramidal :

- au sommet, un seul coq/un maître-coq. Son intérêt est d'être le mâle dominant dans les rapports sexuels, car il est statistiquement à l'origine de 74 % des rapports sexuels dans la basse-cour.

- à l'échelon inférieur se trouvent les seconds, entre 2 et 3, qui représentent 13 % des rapports sexuels.

- en dessous, ce sont les « gardes », entre 3 et 6, et ne forment que 3 % des rapports sexuels.

- enfin, les autres coqs qui subissent une continence forcée.

Extraits

[...] Sous la IIIème République, les Comités électoraux sont par arrondissement. C'est là qu'ils se regroupent. Le Parti Radical naît en 1901 et c'est le parti de cadres par excellence, ils sont en plein développement, supplantant les partis fondés sur l'aristocratie foncière qui s'effacent. Les partis de notables ont du mal à se transformer en partis de masses car ce n'est pas leur culture. Aussi, cela se traduit dans les programmes. J.J.S.S. tente une dernière mutation mais il échoue, le parti radical n'est plus en 1974. [...]

[...] Le pic est atteint en 2003, où 68 formations politiques sont aidées par l'État. A quoi sert le militant aujourd'hui ? A rien, il faut avoir des candidats aux législatives. Mais il faut noter la présence de deux mécanismes d'interdiction et de pénalisation : - il est interdit à tout candidat de recevoir des contributions ou des aides matérielles d'un État étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère. Cela avait lancé le débat à propos du Pays basque, de l'aide possible apporté par les Basques espagnols auprès des Basques français. [...]

[...] Le problème, c'est que ces conceptions marchent, et collectivement. γ. La théorie antisémite La théorie est bien antérieure au national-socialisme, elle a pour origine le Moyen-Âge occidental, c'est une thèse religieuse selon laquelle les juifs sont responsables de la mort du Christ A partir de là, on a une excroissance de multiples idées. S'ensuit l'arrivée d'un facteur économique : l'Église bannissait le prêt à intérêt, or les États ont des besoins financiers. Aussi, ce sont les banquiers juifs et les Lombards qui s'en chargent. [...]

[...] Ainsi, toute minorité a des chances d'être représentée, mais une même tendance politique peut se fragmenter / se diviser en une multitude de partis politiques. Pour ce faire et corriger les défauts de la proportionnelle, la IVème République en 1951 ou même l'Italie actuelle mettent en place des primes aux coalitions (sièges en plus, ) pour la coalition gagnante pour inciter les alliances. - le scrutin majoritaire à deux tours (tradition de la IIIème et de la Vème République) permet le multipartisme mais il crée obligatoirement une sorte d'interdépendance entre les partis politiques. [...]

[...] Les fonctions modernes des partis politiques sont les suivantes : - le multifonctionnalisme des partis politiques. Dans le deuxième XXème siècle, les partis politiques changent de nature, ils n'ont pas pour seul but la conquête du pouvoir, ils ont aussi une fonction d'élaboration, d'application de règles, ils contrôlent les organes du pouvoir. Parfois ils participent à l'exercice des fonctions gouvernementale. Par conséquent, c'est l'extrême, le parti devient le bras séculier de l'État pour la communication, Cela en devient absurde. Les partis ont conservé les fonctions traditionnelles, c'est donc un prolongement. [...]