Si l'élimination des partis politiques s'inscrit au centre de l'imaginaire d'un système politique idéal, ce rêve laisse rapidement place à une réalité : on ne peut pas se passer des partis politiques, ils sont clairement un outil indispensable en termes de démocratie et de viabilité d'un système démocratique
[...] Si on les chasse, tout s'effondre. Car clairement aussi, une démocratie ne peut éliminer ses partis politiques sans entraîner sa propre mort. On ne peut donc pas se passer des partis politiques. Pour autant, sont-ils un mal inhérent aux gouvernements libres ? Ils sont véritablement inhérents, ne peuvent être détachés de la démocratie, mais, si leurs nombreuses imperfections contribuent vraiment à en faire un mal, disons que c'est un mal pour un bien. Ce bien s'exprime en deux mots : système démocratique. [...]
[...] Sa pensée doit s'inscrire dans un ensemble d'idéologies cohérentes. Caractère autoritaire d'une démocratie composée de partis politiques. - d'autre part, quand ils cherchent à ne pas enfermer le citoyen dans un cadre idéologique ne lui correspondant pas, les partis se multiplient pour représenter toutes les opinions. Ils deviennent alors agents de division. - La grande difficulté du parti politique réside donc dans le fait qu'il fait figure d'entre-deux, d'intermédiaire ingrat entre l'individuel et le collectif, mais aussi entre le politique et le social,. [...]
[...] - Ils répondent à la nécessité absolue d'organiser le suffrage universel en démocratie. - Ils permettent à la démocratie d'exister en faisant vivre le débat démocratique. - Ils contrôlent les acteurs démocratiques. le respect des grands principes démocratiques : les partis obligatoires, des extrêmes aux partis de centre. - Partis centre'. - Partis extrêmes'. - Les difficultés des partis correspondent blancs' laissés par l'organisation en démocratie, leur présence permet de combler ces manques. Bibliographie : - Sociologie politique, Catherine Rouvier, éd. du Juris-Classeur (P.117-180). - Sociologie politique, R-G Schwartzenberg, éd. Montchrestien (P. [...]
[...] - ils contrôlent les acteurs démocratiques. Ils organisent un contrôle interpartis. Ils ont un rôle fondamental d'opposition au pouvoir en place, mais aussi de coordination et de contrôle de la politique gouvernementale. Nuance : le jeu d'acteurs est évidemment complexe, en ce sens que, dans la relation gouvernement-parti, il est souvent difficile de dire qui contrôle qui. Pas certain que le PS ait eu beaucoup d'influence sur le pouvoir du président Mitterrand. * Donc sans partis : pas de débat politique organisé, pas de possibilité pour les citoyens de véritablement s'opposer au pouvoir en place. [...]
[...] Peut-on se passer des partis politiques ? La démocratie sans partis ou l'illusion d'un système politique idéal. Les fondements d'une illusion : l'existence réelle de dysfonctionnements. - Point de départ : le rejet actuel des partis politiques en Europe. - Face à des dérives plus ou moins récentes : une critique ‘superficielle' des partis politiques. - Un débat historique : rejet de l'essence même des partis politiques. Des alternatives irréalistes : l'élimination des partis. - l'héritière de Rousseau : élimination de toute forme de regroupement politique. [...]
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