Peut-on croire les sondages d'opinion, instituts de sondage, psychosociologie, fiabilité des sondages, domination sociale, représentativité des citoyens, opinion publique, CSA, IPSOS, TNS-Sofres, échantillonnage, enjeux politiques, Bourdieu, outil de manipulation, loi du 19 juillet 1977, démocratie pluraliste
Les sondages sont nés aux États-Unis dans la seconde moitié des années 1930. Les premiers instituts de sondage sont créés en 1935, et lancent des sondages dans les journaux, auxquels des millions d'Américains répondent. L'IFOP est fondé en 1938 par Stoetzel, inventeur du mot "sondage", et s'intéresse à l'actualité. Les sondages se lient progressivement aux médias et à l'université. Aujourd'hui, c'est l'Europe qui domine le marché mondial des sondages à 49 %, marché estimé à 32 milliards de dollars.
Les sondages d'opinion représentent 5 à 10 % de ce marché. En France, 3 sondages sont publiés chaque jour. Le sondage vise à comprendre comment les opinions sont réparties dans les différentes catégories sociales, et comment ces opinions sont reliées à d'autres problèmes politiques ou éthiques. Ces chiffres sont ensuite utilisés par les politiques, les médias, les chercheurs ou encore les citoyens. Ils peuvent être quantitatifs ou qualitatifs, en introduisant des entretiens individuels et des réunions de groupe.
[...] Il doit aussi être représentatif de la population. Ainsi, les échantillons peuvent être constitués par la méthode aléatoire, qui permet d'éviter le biais de la sélection, de calculer la marge d'erreur et ainsi de définir la taille optimale de l'échantillon, ou par la méthode par quotas qui visent à recréer en miniature la société dans l'échantillon interrogé. Le moyen utilisé pour réunir les données est lui aussi problématique : par voie postale, seules les personnes les plus intéressées répondent et par téléphone, certaines catégories de la population sont plus à même de répondre que d'autres. [...]
[...] Les classes populaires se contenteraient de piocher dans le souvenir qu'elles ont de ces informations. Ainsi, les sondages seraient condamnés à recueillir « le produit très superficiel de l'action exercée antérieurement par les médias sur ceux qui les lisent ou les regardent. »[3] De plus, il n'existe pas de question qui ne fasse appel à des sous-questions. Si on demandait à une population ce qu'elle pense de la politique d'Edgar Faure, des questions relatives au contrôle continu, à l'entrée des parents d'élèves au conseil de classe, à la suppression de l'agrégation seraient sous-entendues. [...]
[...] Peut-on croire les sondages d'opinion ? Les sondages sont nés aux États-Unis dans la seconde moitié des années 1930. Les premiers instituts de sondage sont créés en 1935, et lancent des sondages dans les journaux, auxquels des millions d'Américains répondent. L'IFOP est fondé en 1938 par Stoetzel, inventeur du mot « sondage », et s'intéresse à l'actualité. Les sondages se lient progressivement aux médias et à l'université. Aujourd'hui c'est l'Europe qui domine le marché mondial des sondages à marché estimé à 32 milliards de dollars. [...]
[...] Pour cela on divise les personnes sondées en deux groupes. Dans le premier groupe, l'enquêteur est neutre, dans le second, il « met de la pommade » aux individus par des phrases telles que : « Nous sommes à la fin de l'entretien. Je voudrais juste vous dire que j'ai vraiment apprécié de parler avec vous et que vos réponses nous seront très utiles. Ne pensez- vous pas que les minorités ethniques sont, en fait, responsables de beaucoup plus (ou : “beaucoup moins”) de problèmes sociaux que ce qu'on dit généralement ? [...]
[...] B. L'évolution des sondages De nouvelles méthodes de sondage visent à recréer au mieux les conditions d'expression des opinions dans la vie réelle, à introduire un débat et de la réflexion, voire même du conflit, pour mesurer la fermeté de l'opinion. Parmi ces méthodes on compte le stop and think, la manipulation des sources, ou encore le sondage délibératif. Ces nouveaux moyens, théorisés dans l'enquête de Mayer, mettent en scène, argumentent ou incitent, mettant fin à la neutralité de l'enquêteur. [...]
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