Loi ORE, ORE Orientation et Réussite des Étudiants, crise de l'université, politique de l'enseignement supérieur, enseignement supérieur, étudiants bacheliers, objectif professionnel, parcours, études supérieures, société, université, Parcoursup, 8 mars 2018, enseignants, étudiants, échec, réussite, motivation, soutien, loi ALUR, ALUR Accès au Logement et Urbanisme Rénové
L'enseignement supérieur représente, pour les étudiants bacheliers, une chance d'atteindre leur objectif professionnel. La diversité des parcours et des objectifs possibles contribue à rendre les études supérieures attractives et enrichissantes pour un nombre de plus en plus important de ces derniers : en effet, en 2000, il y avait 17,1% d'inscription dans l'enseignement supérieur tandis qu'en 2016, 36,3% des étudiants souhaitaient poursuivre leurs études après le baccalauréat. Cette augmentation se traduit par des difficultés de gestion du flux des nouveaux élèves, auquel diverses réformes, dont fait partie la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants) du 8 mars 2018, essaient de remédier.
[...] Peut-on affirmer que la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants) remplit l'objectif de mettre un terme à cette « crise de l'université » ? La politique de l'enseignement supérieur L'enseignement supérieur représente, pour les étudiants bacheliers, une chance d'atteindre leur objectif professionnel. La diversité des parcours et des objectifs possibles contribue à rendre les études supérieures attractives et enrichissantes pour un nombre de plus en plus important de ces derniers : en effet, en 2000, il y avait d'inscription dans l'enseignement supérieur tandis qu'en des étudiants souhaitaient poursuivre leur étude après le bac. [...]
[...] Mais ce problème du nombre toujours plus élevé d'étudiants souhaitant intégrer l'université ne disparaitra pas avec le temps. En 2007, la Loi LRU rend la situation de l'université encore plus précaire en raison, notamment, des difficultés financières auxquelles cette dernière doit faire face et du retrait de l'état dans cette politique. Durant l'année 2015, plus de des bacheliers poursuivent leurs études dans l'enseignement supérieur, dont pratiquement des bacheliers généraux. Il y a de plus en plus d'étudiants, et toujours moins de moyens. [...]
[...] En effet, à l'heure d'aujourd'hui, les élèves des classes populaires et les boursiers sont déjà les moins représentés dans les grandes écoles puisqu'ils ne représentent par exemple que des effectifs de l'ENA alors que les membres de la classe supérieure, qui ne représente pourtant que 3 de la population active, y sont présents à Un autre type de dualisme pourrait, de plus, voir le jour : la segmentation ente les STS et les universités, créant un enseignement supérieur qualifié de « petit » pour les moins dotés scolairement et socialement, et un supérieur « long » pour les plus favorisés. Ensuite, nous pouvons considérer que l'université rompt avec la mission qu'elle réalise depuis des années : accueillir tous les « enfants de la démocratisation ». Elle tourne le dos aux futurs bacheliers qui, encouragés depuis des années en ce sens, comptaient sur l'université pour leurs études supérieures. [...]
[...] De ce fait, uniquement des étudiants inscrits en première année ont réellement abandonné ou échoué. Mais alors, il ne faut pas oublier les conditions d'accueil et de travail précaire des étudiants aujourd'hui à l'université. Par ailleurs, la loi estime qu'elle règlera le problème en écartant ceux qui représentent le plus grand nombre d'échec en première année, pointant notamment les bacs professionnels. Sauf que cet argument ne tient pas, parce que ces derniers sont uniquement à entrer en L1 à l'université. [...]
[...] Cette augmentation était due à la politique de démocratisation scolaire qui comprenait l'objectif de de réussite au bac par classe et la création des lycées professionnels. De plus, le marché du travail était alors en difficulté et le fait qu'avoir un diplôme réduisait le risque de se retrouver au chômage venait d'être admis. Pour cette raison, l'étudiant, tant qu'il est dans le système d'étude, semblait alors en sécurité à ce niveau-là. Ensuite, les élèves qui n'étaient pas issus des bacs généraux intégrèrent de plus en plus les universités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture