Les peuples autochtones cherchent la plupart du temps à être mieux reconnus. Mais que réclament-ils ? Les principales revendications concernent l'égalité des droits civils et collectifs sur les territoires qu'ils occupent ou ayant été occupés par eux. Ils souhaitent une attribution ou un élargissement de droits concernant les terres mais également avoir le contrôle des ressources génératrices de richesses présentes sur le territoire qu'ils occupent. Les conditions de minorité culturelle doivent cesser, permettant ainsi aux personnes issues des populations autochtones d'accéder à la représentation politique.
Ces minorités n'élèvent pas de revendication indépendantiste ; à aucun moment les frontières des Etats sont remises en cause. Leurs revendications prennent en général la forme d'expressions politiques et juridiques légales. Les opinions et instances Internationale sont les principaux éléments sur lesquelles les peuples autochtones peuvent s'appuyer pour faire entendre leur cause.
Actuellement il existe divers peuples qualifiés de minorités autochtones à travers le globe. Cette diversité implique nécessairement des différences de politiques des Etats concernant ces peuples ; la majorité d'entre eux tentent tant bien que mal de les intégrer à leur manière c'est-à-dire à faire entrer ces minorités dans la culture dominante.
On pourrait alors se poser la question : les politiques d'intégration détruisent-elles les cultures traditionnelles ?
Nous y répondrons à travers l'analyse des relations de trois peuples autochtones avec leur société dite dominante respective de lieux géographiques différents : les Aïnous dans une société Japonaise, les Aborigènes avec une civilisation occidentale australienne, et les Yanomamis peuple primitif dans un pays moderne le Brésil.
[...] En effet, ils sont ponctués de massacres voire d'ethnocides* qui ont longtemps persisté dans l'histoire de ces peuples et qui continuent même à l'heure actuelle comme avec les Yanomamis. Cependant, on peut observer une certaine évolution des mentalités concernant l'intégration des autochtones dans les sociétés, de sorte que les gouvernements mettent respectivement en place des politiques visant à faire respecter les droits des indigènes. Bien que les Etats établissent des lois en faveur des peuples autochtones, ces dernières favorisent-elles réellement leur intégration dans la société actuelle ? 2E Partie : Les peuples autochtones, leur intégration dans la société actuelle I. [...]
[...] Leurs revendications prennent en général la forme d'expressions politiques et juridiques légales. Les opinions et instances Internationale sont les principaux éléments sur lesquelles les peuples autochtones peuvent s'appuyer pour faire entendre leur cause. Actuellement il existe divers peuples qualifiés de minorités autochtones à travers le globe. Cette diversité implique nécessairement des différences de politiques des Etats concernant ces peuples ; la majorité d'entre eux tentent tant bien que mal de les intégrer à leur manière c'est- à-dire à faire entrer ces minorités dans la culture dominante. [...]
[...] Ainsi en 1899, une loi imposait à tous ceux qui sont considérés comme Aïnou des contraintes que ne subissait pas le reste de la population considéré comme japonais. La chasse leur est alors interdite, décision très pénible lorsque la chasse fait partie de la tradition Aïnou. L'essartage (défrichement) leur est également prohibé. Les contraintes ne s'arrêtent pas là car la loi stipule que toutes terres non cultivées pendant 15 ans sont confisquées. Il est évident que cette loi est utilisée de manière plus qu'abusive puisqu'elle servait de prétexte pour les déposséder plus facilement de leurs terres. [...]
[...] L'année 1982 marque un véritable tournant dans l'attitude du gouvernement australien. Suite à l'action des Aborigènes des îles du détroit de Torres (peuple Meriam), la Haute Cour de Justice australienne se voit contrainte de définir les véritables propriétaires fonciers de ces îles. De sorte que, dix ans seront ainsi nécessaires avant que la Haute Cour reconnaisse le droit des Meriam " à posséder, occuper, utiliser et apprécier son pays et souligne ce dernier en notant que les peuples autochtones ont certainement maintenu leur identité culturelle, bénéficiant, de ce fait, du droit de profiter de leur Native Tilte (c'est-à-dire, leurs droits à la propriété foncière). [...]
[...] LES YANOMAMIS : une législation non respectée Même après que le territoire yanomami eut été délimité, le gouvernement brésilien n'a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher l'invasion illégale de milliers de chercheurs d'or (ces derniers sont en partie responsables des incendies qui ont ravagés de vastes hectares de forêt ainsi que des cultures vivrières sur le territoire des Yanomamis.) Ces incendies ont provoqué des maladies qui ont fait, en 1998, près de cent morts chez les Yanomamis). De plus, nombreux sont ceux qui aimeraient réduire le territoire yanomami pour faire en sorte que ces terres soient colonisées. De ce fait, la corruption de fonctionnaires et l'intimidation sont souvent utilisées pour faire taire les Yanomamis et les empêcher d'engager des poursuites judiciaires pour défendre leurs droits. En outre, l'armée brésilienne est toujours présente sur le territoire yanomami et projette de construire de nouvelles casernes. [...]
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