Jean Jaurès est né à Castres en 1859. Il est mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 par Raoul Villain en raison de son pacifisme. Grande figure du socialisme français, l'homme de la grêve de Carmaux est aussi un des géants de l'âge d'or de la IIIe République. Il fut panthéonisé en 1924. Le socialisme et le républicanisme de Jaurès sont tous deux des pensées du progrès.
[...] La pensée de Jaurès La pensée de Jaurès Jean Jaurès est né à Castres en 1859. Il est mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 par Raoul Villain en raison de son pacifisme. Grande figure du socialisme français, l'homme de la grève de Carmaux est aussi un des géants de l'âge d'or de la IIIe République. Il fut panthéonisé en 1924. Le socialisme et le républicanisme de Jaurès sont tous deux des pensées du progrès. On cherchera à comprendre le socialisme de Jaurès avant de montrer son articulation avec son Républicanisme et son inscription dans une certaine philosophie de l'Histoire. [...]
[...] ( ) C'est en allant vers la mer que le fleuve est fidèle à sa source. Il opère le retournement classique des socialistes et revendique le titre de parti de l'Histoire au nom de la fidélité à la finalité historique. C'est nous, parce que nous marchons, parce que nous luttons pour un idéal nouveau, c'est nous qui sommes les vrais héritiers du foyer des aïeux ; nous en avons pris la flamme, vous n'en avez gardé que la cendre. Dans ce travail permanent pour l'accomplissement du Progrès, Jaurès accorde une place particulière à l'Ecole. [...]
[...] Les plus avisés des théoriciens de la grève générale révolutionnaire savent bien que la passion n'est excitée à ce degré où elle devient agissante et combattante, que par un intérêt à la fois très grand et très prochain. Aussi, c'est d'abord par des revendications précises, substantielles, qu'ils veulent mettre la classe ouvrière en mouvement. Et ils espèrent que ce mouvement, devenant forcément révolutionnaire, s'élargira de lui - même en communisme complet.( ) Mais là est précisément le vice essentiel de cette tactique. ELLE RUSE AVEC LA CLASSE OUVRIERE. [...]
[...] Mais enfin il n'est qu'un moment dans l'humanité en marche. Et il y a dans quelques-uns de nos manuels une sorte d'admiration un peu complaisante et béate pour les choses aujourd'hui, qui est injurieuse pour le passé et stérilisante pour l'avenir. * Le rapport de Jaurès au Temps et à l'Histoire nous conduit à sa pensée du progrès. C'est une des traces de la triple appartenance de Jaurès : héritier des Lumières, fils de la IIIe République, marxiste de la deuxième génération. [...]
[...] Enfin, parce que c'est par l'éducation que peut se réaliser le socialisme. L'essentiel, pour le parti socialiste, c'est d'employer à l'éducation du peuple, à la propagande des doctrines et des idées, toutes les heures dont il dispose, et de se tenir prêt d'ailleurs à tout événement par l'esprit de sacrifice et de courage. Jaurès est un homme du Progrès qui s'inscrit dans la filiation rationaliste et optimiste des Lumières (il accorde une place de premier plan à l'éducation), des républicains français (il croit à la nation et à la liberté républicaine comme vecteurs de la Civilisation), et des marxistes (il a la foi dans l'horizon messianique de la société socialiste). [...]
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