Selon, Richard R.Fagen, économiste, « La théorie qui s'affirme est que le progrès vers l'équité planétaire à savoir la disparition des écarts entre les régions, les nations, les classes sociales, exige un certain ralentissement de la croissance dans le Nord et/ou des transferts de ressources vers le Sud, dont l'ampleur et le caractère paraissent presque inimaginables dans le contexte éthique et politique contemporain ».
Il convient tout d'abord de définir les notions de pays riches et de pays pauvres : selon Alternatives économiques, les pays riches en 2004 étaient ceux dont le produit intérieur brut par habitant était supérieur à 29000 dollars en parités de pouvoir d'achat, soit 18 pays. Les pays pauvres étaient les pays dont le PIB par habitant était inférieur à 1800 dollars en PPA, soit 30 pays, dont la majorité se trouve en Afrique sub-saharienne. Le choix des seuils de 29000 et de 1800 dollars a été tel que chacun de ces deux groupes rassemble environ 10% de la population mondiale.
Ainsi, les pays pauvres peuvent-ils rattraper les pays riches c'est-à-dire en ont-ils la capacité, les moyens mais également est-ce que le contexte actuel de mondialisation des échanges le leur permet-il ?
[...] Enfin, le pays est tellement pris à la gorge qu'il est obligé de vendre le moins cher possible, et donc tous les gains de productivité sont récupérés par le consommateur. Les pays pauvres, à l'exemple des pays d'Afrique sub- saharienne, perdent alors au change car : - faible augmentation des prix des exportations en produits primaires, en raison d'une demande faible et de salaires faibles (les gains de productivité vont en baisse de prix et non en augmentation de salaires). [...]
[...] Pour l'ensemble des pays en développement (sauf la Chine), les revenus augmentent, mais l'écart relatif avec les pays riches demeure inchangé. La croissance économique se produit par bonds. À des périodes de fortes croissances succèdent des années de stagnation ou de crise, c'est le cas de l'Amérique latine. B. Mais, à long terme, le contexte de mondialisation depuis les années 1980 pourrait aider les pays pauvres à rattraper leur retard en les intégrant à l'économie mondiale et en leur étant plus bénéfique qu'aux pays riches D'après les données de la banque mondiale, les pays les plus développés ont cru à un taux moyen de par an au cours des années 1990, tandis que les pays les moins développés ont cru à Cela signifie que dans ces pays, le PIB par tête était plus élevé de à la fin des années 90 qu'au début des années 90. [...]
[...] Lorsque la croissance économique est soutenue pendant une longue période, un rattrapage a lieu et l'inégalité relative diminue. C'est ce qu'illustre la croissance accélérée de la Chine et bientôt de l'Inde. En Chine, non seulement le nombre de pauvres est en diminution (de de la population en 1981 à en 2001), mais l'écart entre les revenus moyens (produit intérieur par tête) et celui des pays les plus riches est en train de se résorber. En 1975, le revenu par tête de la Chine, en parité du pouvoir d'achat, représentait de celui de l'Europe de l'Ouest, il est aujourd'hui équivalent à Entre 1950 et 2000, le revenu moyen par habitant de la planète a plus que triplé, avec un PIB mondial multiplié par dix, passant de 3000 à plus de 30000 dollars et entraînant une évolution favorable globale des conditions d'existence. [...]
[...] Les pays pauvres peuvent-ils rattraper les pays riches ? Introduction Selon, Richard R.Fagen, économiste, La théorie qui s'affirme est que le progrès vers l'équité planétaire à savoir la disparition des écarts entre les régions, les nations, les classes sociales, exige un certain ralentissement de la croissance dans le Nord et/ou des transferts de ressources vers le Sud, dont l'ampleur et le caractère paraissent presque inimaginables dans le contexte éthique et politique contemporain». Il convient tout d'abord de définir les notions de pays riches et de pays pauvres : selon Alternatives économiques, les pays riches en 2004 étaient ceux dont le produit intérieur brut par habitant était supérieur à 29000 dollars en parité de pouvoir d'achat, soit 18 pays. [...]
[...] Certaines zones et certains pays ont pu et peuvent aujourd'hui réduire l'écart qui les sépare des pays riches regroupés au sein de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Ainsi en est-il de la région Asie de l'Est et Pacifique qui est passée d'un écart de 1 à 14 en 1975 à 1 à 6 en 2000. B. Mais limites : inégalités de départ rendent difficiles, voire impossible un rattrapage Dans un rapport de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce Et le Développement), Raoul Prébisch, Hans Singer, Myrdal, des économistes qui ont influencé la seconde moitié du 20e siècle, mettent l'accent sur le caractère cumulatif du développement, qui résulte d'une inégale répartition des gains de productivité. [...]
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