Les partis politiques européens - publié le 05/04/2013

Thèmes abordés

Partis politiques européens, institution européenne, Etats membres, Europe, suffrage universel direct

Résumé du document

La construction européenne tire son originalité du fait qu'elle soit non seulement
économique, mais aussi politique. Ainsi, dès 1952, avant même la ratification du traité de Rome, naissent des partis politiques européens. Ces partis se forment à l'initiative de parlementaires, et sur des bases idéologiques et non pas nationales. Les institutions européennes sont immédiatement considérées comme des lieux de luttes partisanes, opposant des élus d'un peuple européen et non plus des représentants des différents Etats membres. L'idée de l'existence d'une Europe démocratique faisant son chemin, une citoyenneté européenne est créée, ainsi qu'un institution clé élue au suffrage universel direct : le parlement européen. Les partis politiques européens, de même que les partis politiques nationaux, doivent briguer les suffrages et animer la vie politique européenne.
Cependant, ces partis sont encore des fédérations de partis nationaux plus que des
institutions uniques ayant en elles-mêmes une action significative auprès de l'électorat.

Extraits

[...] Créée en 1978 par des partis régionalistes, elle regroupe les partis écologistes et les partis de défense de la périphérie. Elle est représentée par 59 députés. B-Unité idéologique - Chaque parti européen est fondé sur une idéologie commune à tous ses partis membres. Le PPE est uni autour des valeurs conservatrices, le S&P défend une idéologie sociale-démocrate, etc. - Chaque parti européen présente un programme unique aux élections européennes. Bien qu'il soit souvent considéré comme un plus petit dénominateur commun, il donne des indications claires, des orientations de campagne. [...]

[...] Ainsi, dès 1952, avant même la ratification du traité de Rome, naissent des partis politiques européens. Ces partis se forment à l'initiative de parlementaires, et sur des bases idéologiques et non pas nationales. Les institutions européennes sont immédiatement considérées comme des lieux de luttes partisanes, opposant des élus d'un peuple européen et non plus des représentants des différents états membres. L'idée de l'existence d'une Europe démocratique faisant son chemin, une citoyenneté européenne est créée, ainsi qu'un institution clé élue au suffrage universel direct : le parlement européen. [...]

[...] Néanmoins, les efforts entrepris vont dans le bon sens. Ceux-ci s'affirment de plus en plus idéologiquement, et pourront à terme proposer une offre politique claire intéressant les européens. Si le contenu des réformes internes à réaliser semble être clair, il reste encore si ces réformes sont faisables et souhaitables. Peut-il exister un peuple européen soutenant dans 28 pays différents les mêmes partis et les mêmes dirigeants? Transmettre la compétence d'organiser les scènes politiques nationales à des institutions européennes, n'est-ce pas aller trop loin dans le transfert de souveraineté? [...]

[...] En effet, la question de la défense des intérêts de chaque parti national ressort souvent, ce qui entraîne de longs processus de négociations, ralentissant la mise en place d'un projet pour chaque parti. Les différences entre partis nationaux sont parfois saillantes, comme entre la CDU-CSU et Fidesz au sein du PPE. - L'absence de contacts entre militants au niveau international. Les partis européens tiennent leur unité de rassemblements réguliers entre les équipes dirigeantes des partis nationaux. Cependant les contacts entre militants restent faibles, voire nuls. [...]

[...] B-Des partis fédéraux? Face aux difficultés difficultés auxquelles sont confrontés les partis politiques européens, certains, tels que Priestley, proposent de réformer ambitieusement les partis européens. Le but serait d'en faire des partis unifiés agissant de manière disciplinée et quasi-identique dans l'ensemble de l'Union Européenne. Priestley propose quatre grandes réformes dans cet esprit : - Faire des partis européens des «partis de membres». Les partis européens ne devraient plus être des confédération de partis prenant des décisions en communs. Ils devraient avoir leurs adhérents. [...]