Les partis politiques sous la 3ème République

Résumé du document

« La Troisième République est entrée dans la soixante-dixième année de son âge. Les deux premières avaient eu une existence brève. Nous avons vu chez plusieurs peuples des régimes républicains finir moins vite par des dictatures de divers genres. En France malgré de fortes traditions monarchiques, non seulement la République a duré, mais encore elle a gardé les formes qu'à l'origine elle avait reçues. Elle ne s'est pas accompagnée d'une révolution sociale. Enfin elle offre la combinaison très rare de la démocratie et de la liberté, mélange sans doute instable puisqu'il s'est décomposé très vite, en d'autres temps chez nous, de nos jours dans d'autres pays. » Ce long monologue tirait du livre de Jacques Bainville, La Troisième république, paru en 1935, résume de fait ce qu'est la Troisième République française : un savant mélange entre modernité de l'état et ancienneté du lieu.

Extraits

[...] Ainsi, on voit une certaine aisance politique des républicains sur la première partie de cette troisième république. Maintenant, voyons la droite. la droite : les monarchistes. La droite de début de la troisième république regroupe essentiellement des groupes monarchistes. Cependant, ces derniers sont largement divisés en 3 groupes qui finiront par se regrouper : il s'agit des légitimistes, les orléanistes et les bonapartistes Jean-Jacques Chevalier, Histoire des institutions et des régimes politiques de la France de 1789 à nos jours, Paris, Dalloz Ainsi, les rapports avec le monde des affaires vont plutôt aux 2 premiers et les liens avec la fonction publique et l'armée vont plutôt au dernier. [...]

[...] Du coup, tout le parti se lie derrière lui pour le soutenir. Mais lorsque le 11 juillet 1901, il fait adopter la loi sur la liberté d'association, il est vivement critiqué au sein de son parti, car, pour certains, il renie le vieux parti républicain Du coup, le parti se divise en 2 mouvements: les républicains modérés antiministériels, et les républicains modérés ministériels. Les antiministériels, eux, refusent le gouvernement de Waldeck-Rousseau. Cette nouvelle pensée se constitue autour de Aynard, Audiffred et Méline. [...]

[...] Mais les radicaux ne veulent se lier de manière officielle avec les socialistes; à partir de 1932, ils le feront par petit groupe satellite. Ainsi, en 1932, le parti radical obtient 16% des voix et 157 sièges, mais les conséquences de la crise économique commencent à se ressentir et le parti perd de son importance. Les sympathisants partent pour beaucoup au profit des socialistes et des communistes. De plus, ils sont attaqués par l'extrême droite, car ils jugent leur idée comme trop imprécise, mais ils restent présents dans la vie politique comme avec le gouvernement de trêve de Doumergue. [...]

[...] La nouvelle pensée socialiste veut des réformes qui existé déjà, mais sont reprises: supprimer le Sénat, le vote des femmes, une représentation à la proportionnelle, un impôt sur le capital et des nationalisations. En mai 1924, c'est les élections: Millerand voulait réviser la Constitution en donnant moins de place au législatif. Du coup, les radicaux et les socialistes font une alliance, qui fait naître le Cartel des Gauches. Ils obtiennent 328 sièges sur 582. Mais cette alliance se brise en 1926, car les 2 partis se s'entendent pas sur la manière de rembourser la dette de guerre. [...]

[...] Pour instituer un renouveau du parti, en novembre 1894, Floquet et Brisson créent le comité central d'action républicaine au sein du parti afin de renouveler la pensée radicale; il sera suivi en 1895 du comité d'action pour les réformes républicaines. Ainsi aux élections de 1898, malgré une baisse du nombre de députés, ils parviennent à obtenir 27,5% des suffrages et 104 sièges de députés. Par ailleurs, ils décident de se rapprocher de Waldeck-Rousseau pour la défense républicaine. Cela aura pour conséquence de crée le parti républicain radical et radical, avec des structures le 21 juin 1901 avec plus de 150 représentants radicaux présents comme des sénateurs, des députés, des délégués du conseil . [...]