Les termes du sujet sont déjà difficiles à définir, puisque on peut se demander si les définitions du parti ou de l'Etat tel qu'on les conçoit habituellement sont encore valables.
On peut cependant envisager le parti assez classiquement comme association ayant pour but la conquête et la conservation du pouvoir politique.
On peut envisager l'Etat, comme l'ensemble des institutions qui permet de gouverner un pays. C'est une définition problématique, puisque le parti empiète alors largement sur la fonction de l'Etat.
La notion de régime totalitaire est sans doute encore la plus problématique. Le terme a été utilisé la première fois en Italie en 1923 pour désigner le régime fasciste. Comment peut-on distinguer un régime totalitaire d'un régime autoritaire ? « On qualifie de totalitaire tout régime politique qui vise à exercer sur l'ensemble de la société et à tous les niveaux une domination exclusive ». Certains y voient un phénomène nouveau, d'autres refusent parfois cette spécificité du régime totalitaire en la réduisant à une dictature, éventuellement une dictature des temps modernes. Le cas problématique est celui de l'Italie. Il me semble que l'on peut envisager le régime fasciste comme un régime totalitaire pas complètement abouti (Gentile: césarisme totalitaire). Cette définition du régime totalitaire définit ainsi les bornes du sujet: 29-53 pour l'URSS, 33-45 pour l'Allemagne, 26-43 pour l'Italie.
[...] De même, peu de personnel nazi intègre l'Etat en 33. le 7 avril 33 le rétablissement du fonctionnariat professionnel limite les velléités révolutionnaires du parti. Dans son discours du 6 juillet, Hitler annonce la : fin de la révolution La direction nationale du nsdap reste à Munich. Mais cette tendance est surtout visible dans le conflit SA vs Etat qui dure jusqu'au 30 juin, nuit des longs couteaux. Enfin, l'aristocratie persiste dans ses domaines traditionnels (diplomatie, armée, etc) : en Allemagne, on peut citer von Neurath au affaires étrangères. [...]
[...] Le terme a été utilisé la première fois en Italie en 1923 pour désigner le régime fasciste. Comment peut-on distinguer un régime totalitaire d'un régime autoritaire ? on qualifie de totalitaire tout régime politique qui vise à exercer sur l'ensemble de la société et à tous les niveaux une domination exclusive Certains y voient un phénomène nouveau, d'autres refusent parfois cette spécificité du régime totalitaire en la réduisant à une dictature, éventuellement une dictature des temps modernes. Le cas problématique est celui de l'Italie. [...]
[...] C'est en fait me semble-t-il avec la suppression de l'opposition de gauche puis de droite, qui s'achève en 1929, que l'on peut parler d'un mouvement politique unifié. Il y a donc intégration progressive du parti avec l'Etat. C'est le chef qui incarne cette unité du parti et de l'Etat. B - Le chef réunit parti et état Dans ce même premier temps, on assiste à une phase de personnalisation du pouvoir. C'est le mythe du duce qui a permis dans un premier temps la cohésion du parti par ailleurs divisé entre petits chefs. Dans les statuts du PNF en 1926 il est défini comme chef suprême. [...]
[...] dissolution progressive de la forme normale d'un gouvernement civil centralisé Broszat Conclusion Quels sont les rapports entre parti et Etat dans les régimes totalitaires ? Les deux écoles, qui défendent la disparition ou non de l'Etat, ne s'opposent finalement pas tant que ça. Il s'agit juste d'une question de niveau d'avancement du même processus, car il y a effectivement une persistance de l'état, puisque le parti s'intègre à l'état dans un premier temps en lui donnant des garanties, mais cette persistance et ses garanties sont remises en question par l'expansion du parti, pour lequel l'état finit par devenir une gêne. [...]
[...] Se crée un cercle informel qui gouverne autour du chef sans attributions précises : Speer et Goebbels Göring Himmler Ribbentrop Bormann pour Hitler, Kaganovitch et Molotov pour le petit père des peuples adjudanture du führer (SS chargés de le surveiller, et de communiquer les volontés de Hitler à l'extérieur.) ) II l'héritage laissé par l'Etat Le parti tente de s'intégrer à l'état, mais, dans le même temps, l'état impose un héritage, matérialisé dans les institutions et dans les fonctionnaires qui se maintiennent. Ces positions se retrouvent dans les discours des dirigeants : -Le visage nationaliste du fascisme italien montre bien en quoi la structure de l'Etat reste prioritaire face à celle du Parti. Ainsi. Face à la contestation grandissante par les membres du parti,. [...]
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