La IIIe République prend fin après la défaite de la France face à l'Allemagne en 1940. Elle fut marquée par un pouvoir législatif puissant, qui a finalement conduit à un système d'assemblée. Il n'y avait alors plus d'équilibre des pouvoirs puisque le pouvoir exécutif était effacé par un pouvoir législatif fort.
Il est important de souligner que la IVe République ne succède pas directement à la IIIe République. En effet, en août 1944, le gouvernement de l'État français se déplace à Vichy sous l'autorité du Maréchal Pétain. Parallèlement au gouvernement de Vichy, se met en place à Londres sous l'autorité du Général de Gaulle, le gouvernement de la France Libre. Durant ces quatre années vont donc exister deux gouvernements.
Avec le gouvernement de Vichy, on assiste à une véritable dictature de l'exécutif et à une négation des libertés. La Libération de la France entraine finalement avec elle le régime de Vichy. C'est alors le triomphe du gouvernement provisoire. De Gaulle propose alors un referendum aux Français, qui devront choisir entre le rétablissement des institutions de la IIIe République ou la création de nouvelles institutions. Le 21 octobre 1945, les Français votent, rejetant ainsi massivement les institutions de la IIIe République.
[...] Le 21 octobre 1945, les Français votent, rejetant ainsi massivement les institutions de la IIIe République. Un premier projet de constitution est adopté par l'assemblée en avril 1946, que les Français repoussent par la voie du referendum. Il était prévu une assemblée unique dans ce projet, alors que la France est traditionnellement bicamérale. Il faut donc élire une nouvelle assemblée constituante, élue le 2 juin 1946. Cette fois, les socialistes et les communistes ne détiennent plus la majorité à eux seuls. [...]
[...] Il faut noter que la Constitution de la Ve République a été élaborée afin d'éviter les dérives de la IIIe et IV République, et ainsi redonner à l'exécutif un pouvoir fort. [...]
[...] Cependant, ces mécanismes n'ont pas suffi à éviter le retour aux pratiques de la IIIe République. Il est possible d'expliquer cela notamment par le contexte politique, mais aussi par la déviation de la pratique des mécanismes. Dans quelles mesures est-il possible d'expliquer l'échec des mécanismes de rationalisation du parlementarisme ? Il s'agit tout d'abord de comprendre que les nouveaux mécanismes de rationalisation du parlementarisme ont été mis en place pour une plus grande stabilité de l'exécutif pour ensuite expliquer l'échec de la rationalisation du parlementarisme par le retour aux usages de la IIIe République (II). [...]
[...] Le gouvernement de Félix Gaillard est renversé le 15 avril 1958. C'est Pierre Pflimlin qui investi président du conseil le 13 mai 1958, c'est un partisan de négociations avec le mouvement nationaliste algérien. Des émeutes éclatent ce même jour à Alger auxquelles l'armée apporte son soutien en entrant rébellion. Un comité de salut public se met alors en place à Alger, un climat d'insurrection se met en place et menace de gagner la métropole. Le général Salan à Alger demande le retour au pouvoir du Général De Gaulle, qui s'est retiré du pouvoir en 1946 et dont les partisans sont minoritaires à l'Assemblée Nationale. [...]
[...] Il n'y a eu qu'une seule dissolution lors que la IVe République. Il faut tout de même constater que malgré l'instauration de mécanismes de rationalisation du parlementarisme, cela n'a pas empêché un retour aux pratiques de la IIIe République. II. L'échec de la rationalisation du parlementarisme par le retour aux usages de la IIIe République Il est possible de constater l'échec de la rationalisation du parlementarisme dans la pratique mais aussi par l'instabilité gouvernementale dû au contexte politique L'échec des mécanismes dans la pratique L'échec des mécanismes passe par plusieurs éléments, notamment par la mise à néant des techniques de protection de l'exécutif, mais aussi par la délégation du pouvoir législatif. [...]
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