Au fil du temps et grâce aux luttes féministes pour une meilleure représentation des femmes dans la sphère politique, économique et donc sociale, certaines avancées semblent notables, passant notamment par un processus législatif. Ainsi, la loi électorale du 6 juin 2000 détaille la mise en place d'un égal accès des femmes et des hommes à la représentation électorale, en proposant aux partis de présenter aux élections autant de femmes que d'hommes, et mettant en place des règles incitatives comme contraignantes.
Plusieurs réformes au niveau international comme national ont vu le jour, influencé par les combats féministes, notamment depuis les années 1970. Ces réformes ont pour but de promouvoir le rôle de la femme dans la société, tant au niveau politique qu'économique. Or, si législation il y a dans le cas de la Parité, c'est bien pour lutter contre les discriminations envers les femmes, qui lors des siècles passés était courantes. Ainsi, législation est signe de contraintes, ce qui expliquerait que sans celle-ci, aucune évolution n'est remarquable.
[...] Mais l'on constate un important écart salarial entre homme et femme dans l'entreprise, protégeant davantage l'homme que la femme contre les risques d'une séparation. Selon l'observatoire de la parité, Le salaire annuel moyen brut des femmes est inférieur à celui des hommes de dans le secteur privé et semi-public inférieur si on intègre les heures des temps partiels. Aussi des femmes environ occupent un emploi à temps partiel contre des hommes. Quel que soit le niveau d'étude, depuis les années 1960, le taux de chômage des femmes restent supérieures à celui des femmes selon l'Insee. [...]
[...] Le terme favorise ayant ému les mouvements féministes par sa tiédeur. Par la suite, et notamment en 2000, des lois favorisant l'accès des femmes aux mandats électifs sont votées avec un résultat moyennement intéressant, qui cependant ouvre une carrière politique pour les femmes. Ainsi, il est obligatoire de présenter 50% de candidates aux législatives, sous peine de payer une sanction financière, ce à quoi les partis ont souvent recours pour éviter de perdre des sièges. La législation a certes permis aux femmes d'accéder au domaine politique plus franchement, mais force est de constater une mise à l'écart des postes dits à responsabilité Malgré la loi sur la parité lors des élections législatives et les sanctions, l'on dénombre en de Députés femmes, et 21,9% de Sénatrices. [...]
[...] La parité homme femme comme nécessité pour la perspective d'une société plus juste Interrogation : La parité homme femme comme nécessité pour la perspective d'une société plus juste, enjeux et limites. Dans l'histoire de la France, à partir du XVe siècle déjà, certaines femmes de la classe sociale haute, notamment issues de la bourgeoisie et ayant accès à l'instruction, dénoncent la domination masculine sur les femmes. L'un des exemples les plus frappants de ce siècle étant la Cité des Dames de Christine de Pisan, où l'auteure dénonce la position de certains prêtres hostiles à une égalité homme femme, et défend l'idée que les femmes puissent exercer les mêmes fonctions que les hommes. [...]
[...] La législation, outil émancipateur à l'efficacité partielle Socialement ancrée, l'atténuation des discriminations envers les femmes peut certes passer par la pédagogie et donc les mouvements et associations de défense des droits des femmes, mais en démocratie, la législation reste de loin le meilleur outil institutionnalisant les conduites à adopter. La loi de par sa nature contraignante est en fait émancipatrice. Accentué depuis les fortes mobilisations féministes du milieu des années 1970, et ancré dans l'objectif global de défense des droits des femmes, le combat pour la parité homme femme en politique doit passer par des lois sur ce problème de société. [...]
[...] Par ailleurs, dans un livre intitulé Au pouvoir citoyennes, Liberté, égalité, parité de Françoise Gaspard, Claude Servan Schreiber et Anne Le Gall, pour la première fois l'on parle de quotas. Et comme vue plus haut, les lois parlent aussi de quotas. Cependant, à partir des années 1990, les opposants à la parité présentent la revendication paritaire comme menace pour l'ordre républicain, constituant selon eux une violation du principe constitutionnel d'indivisibilité de la souveraineté. En effet, l'élu est un élu du peuple, et non un élu pour les hommes ou pour les femmes, selon leur part relative dans la population totale. [...]
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