La carte de l'état géopolitique du monde actuel nous révèle un monde dans lequel les conflits sont légions.
Notre étude procédera par étapes, selon les régions et examinera et répondra pour chaque conflit aux points suivants : qui, où, quand, comment et pourquoi.
Le conflit israélo-palestinien tire sa source de la cohabitation forcée de deux peuples sur un même territoire, appelé Palestine puis rebaptisé Israël. Cependant, les territoires accordés aux Palestiniens (Bande de Gaza, Cisjordanie) demeurent occupés par des colons israéliens, provoquant tensions et affrontements entre les deux camps.
Le conflit israélo-arabe émanant de conflits tant territoriaux, religieux que politique est encore loin de se résoudre en raison des enjeux inhérents à celui-ci. Néanmoins, si le sentiment d'impasse a longtemps dominé, les évolutions récentes (reprise du dialogue et des négociations, concessions des deux camps) laissent présager une amélioration de la situation. L'application de la « feuille de route », plan international de règlement prévoyant notamment la création d'un état palestinien en 2005 ne semble plus une lointaine utopie.
L'assassinat de l'ancien Premier Ministre libanais Rafic Hariri a remis le Liban sur le devant de la scène internationale. Des tensions ont toujours existé en raison de la présence des forces syriennes sur le territoire libanais, cet événement ne faisant que les remettre en lumière à nouveau. La présence de ces dernières depuis 1976 à la demande du mouvement chrétien des Kataëbs afin de contrer les milices palestiniennes et libanaises demeure très mal perçue par la population.
D'un coté, les syriens alliés au mouvement chiite des islamistes du hezbollah, de l'autre coté les druzes et les chrétiens et les sunnites qui sont soutenus par la France et les Américains. Rafic Hariri a essayé de rapprocher les différents mouvements nationaux (chrétiens, druzes, sunnites), ce qui est allé à l'encontre des intérêts de Damas.
En Irak, la présence américaine suscite bien des controverses et des inimités, comme en témoigne la violence de la guérilla, des attentats ou des manifestations. Ces insurrections depuis avril 2004 compliquent d'autant plus les tentatives de conciliation.
L'initiale tentative américaine de composition avec la communauté chiite irakienne (majoritaire) s'est révélée être un relatif échec.
Les Etats-Unis ne désirant pas l'instauration d'un pouvoir central fort afin de maintenir leurs projets dans la région, ils privilégient la partition du pays, s'opposant ainsi aux chiites.
De plus, la question kurde est aussi au cœur du problème irakien. En effet, les revendications de ces derniers, en particulier le contrôle de la région de Kirkouk, peuvent présenter des risques de guerre civile si un conflit éclate. Les enjeux sont de tailles en raison des la manne pétrolière que représente cette région.
[...] En 1961, la nationalisation des écoles tamoules obligeant les Tamouls à apprendre le cinghalais exacerbe les tensions, faisant apparaître l'émergence du militantisme tamoul, et la volonté d'autonomie et d'affranchissement qui en émane. Revendications et Objectifs Que demandent les acteurs ? À travers le TNT, devenus les Tigres Libérateurs de l'Ilam Tamoul (LTTE : Liberation Tigers of Tamil Eelam : groupe le plus important de l'île, mais ne rallient pas tous les Tamouls), les tamouls réclament la création d'un état indépendant. Leurs revendications à ce sujet sont appuyées par des actions terroristes diverses. [...]
[...] Les acteurs Depuis le début des années 1980, le Sri Lanka demeure déchiré par un conflit opposant deux forces en présence : les forces gouvernementales de Colombo d'une part, ces dernières représentant la majorité cinghalaise de la population, les séparatistes de la minorité ethnique tamoule représentés par les Tigres de Libération de l'Eelam Tamoul (LTTE) d'autre part. De plus, le gouvernement doit aussi faire face à une opposition syndicale, qui reste cependant beaucoup moins médiatique. Identité des groupes Les Cinghalais Les Cinghalais, peuple d'origine indo-européenne, sont majoritaires dans la société sri lankaise, ils représentent en effet 74% de la population, soit 13 millions de personnes. Ils sont principalement installés dans le sud et le centre de l'île. Les Cinghalais sont à 90% bouddhistes. Ils demeurent aussi majoritaires sur la scène politique. [...]
[...] Les Tigres possèdent de multiples armes ainsi que beaucoup de matériel militaire pour mener leur combat. En outre, les rebelles tamouls disposent d'une force navale (embarcations légères en fibre de verre équipées de mitrailleuses et lance-roquettes). Ils disposent en outre de chantiers navals pour la construction, l'entretien et la réparation de ces embarcations. Les Tigres sont épaulés dans leurs opérations par une unité spéciale : les Sea Tigers des commandos de plongeurs spécialisés dans le sabotage de navires et la pose de bombes sous-marines. [...]
[...] II- Analyse d'un conflit géopolitique spécifique : le conflit sri lankais 1. Le territoire Données géographiques : Le Sri Lanka est un état situé à 30 km au sud-est de l'Inde dans l'océan Indien ; sur la route maritime reliant l'Europe à l'Asie du Sud- Est. D'une longueur de 440 km et d'une largeur de 220 km, la superficie de cette île est de km². Les reliefs sont concentrés au centre de l'île ainsi qu'au centre de la partie sud. [...]
[...] Les Tamouls sont une minorité en lutte. Leur objectif est donc d'assurer la pérennité de leur identité tamoule et par là même, obtenir la reconnaissance de cette identité par les autres communautés du Sri Lanka, c'est-à-dire les Cinghalais. Le Front Uni de Libération des Tamouls demande la création depuis 1974 d'un état indépendant dans les provinces du Nord et de l'Est (l' Eelam Tamoul). Enjeux territoriaux Les enjeux territoriaux du conflit sont très importants du fait de la présence de ports clés dans la région nord du Sri Lanka ayant une importance économique importante à cause de la proximité avec le reste de l'Asie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture