Outre-mer, atout pour la France, métropole, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), Nouvelle-Calédonie, départements et régions d'outre-mer
L'année 2011 a été décrétée « année des outre-mer », afin de mettre en lumière les atouts de ces territoires pour la France. S'il a fallu une année spécifiquement destinée à cette fin, c'est bien que la valorisation des outre-mer ne va pas de soi. De fait, ils sont l'objet d'une relative indifférence dans le débat public français, quand n'est pas pointé du doigt le « fardeau » qu'ils constitueraient pour la métropole, comme ce fut le cas en 2009 lors de la grève générale en Guadeloupe contre la vie chère et pour des hausses de salaire – 51 à 56 % des Français, selon les sondages, souhaitaient alors un désengagement de la France de ces territoires.
[...] Les collectivités d'outre-mer (COM) ont un statut propre tenant compte de leurs intérêts propres. Les collectivités dotées de l'autonomie (à ce jour et depuis 2004, la Polynésie française uniquement) sont une sous-catégorie de COM. Elles ont davantage de compétences. Certains territoires ont un statut spécifique, c'est le cas des TAAF : l'activité sur place se limite à la recherche scientifique. La Nouvelle- Calédonie a quant à elle un statut d'autonomie très poussé. De fortes tensions avec la métropole ont conduit en 1998 à la signature de l'accord de Nouméa, qui prévoit l'organisation entre 2014 et 2018 d'un référendum d'autodétermination. [...]
[...] À quoi sert l'outre-mer ? L'Express, cf. bibliographie. Idem. Wolton Dominique, Les Outre-mers, une chance pour la France et l'Europe cf. bibliographie. [...]
[...] Il y a rarement eu un Ministère de la mer, tout au plus un secrétariat d'État, car ce domaine n'était pas considéré comme stratégique. Il importe aujourd'hui de dépasser ces traits historiques, alors que la mondialisation est essentiellement maritime des marchandises sont transportées par la mer. Il est probable que nous considérerions davantage les outre-mer comme un atout si la France avait une politique maritime. Nous disposons d'ores et déjà d'atouts en la matière : l'industrie navale française se place ainsi au 6e rang mondial et au 2e rang européen. [...]
[...] Il ne faut donc pas négliger la notion de communauté politique. D'autre part, l'idée que ces territoires sont les dernières colonies françaises impliquent qu'ils aspirent à l'indépendance. Or, tel n'est pas le cas à l'exception peut-être de la Nouvelle-Calédonie, qui se prononcera avant 2018 à ce sujet, comme en témoigne la récente départementalisation de Mayotte, votée par les Mahorais et qui renforce les liens juridiques entre l'archipel et la métropole. Ces arguments pourraient à eux seuls justifier le maintien des outre-mer au sein de la République. [...]
[...] Les outre-mer sont, enfin, plus exposés aux risques naturels. De ces problèmes structurels découlent des difficultés économiques et sociales. L'importance du secteur primaire rend les outre-mer particulièrement sensibles aux fluctuations des prix des matières premières, et conduit à une production à faible valeur ajoutée. Le niveau de formation grève en outre la productivité de la population. Pour cette raison, les outre-mer se caractérisent par une forte dépendance vis-à-vis de l'emploi public. En outre de la population des DOM est éligible au RSA, contre en métropole[3]. [...]
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