Le Traité de Westphalie de 1648 se veut la fondation et la consécration du système interétatique européen (l'État souverain). Désormais, les États souverains ont le droit d'avoir leurs propres formes de gouvernement et de conduire des relations avec d'autres États sur la base de l'égalité souveraine.
Le capitalisme a besoin d'ordre et cet ordre est l'ordre westphalien que nous avons encore aujourd'hui. En ce sens, depuis Westphalie, il n'y a pas eu de changement structurel dans la nature des relations internationales. Il y a des changements au niveau des acteurs, au niveau de la forme du système, mais pas au niveau de la nature des relations internationales. Par contre, le système international a fait un pas-de-géant au niveau de la conceptualisation (...)
[...] En ce sens, depuis Westphalie, il n'y a pas eu de changement structurel dans la nature des relations internationales. Il y a des changements au niveau des acteurs, au niveau de la forme du système, mais pas au niveau de la nature des relations internationales. Par contre, le système international a fait un pas-de-géant au niveau de la conceptualisation. Même quand l'État maîtrise son territoire, peut-il le défendre? C'est pour pouvoir défendre leur territoire, et ainsi leur souveraineté, que les États se militarisent. [...]
[...] C'est ça qui deviendra par la suite la Cour internationale de justice. Conférence de Buenos Aires de 1910 : création de l'Union panaméricaine, par la suite OEA en 1948, Charge de Borgota. Les retombées de la Grande Guerre (1914-1919) ont entraîné la paix de Versailles et la création de la Société des Nations (SDN). En 1919, on crée l'OIT, qui fait un lien entre la préservation de la paix internationale et la paix sociale. De plus, on met en place la Cour permanente de justice internationale. [...]
[...] Les principes de non-discrimination et de réciprocité sont importants dans ce développement. 1815-1914 - Développement des conférences internationales (mécanismes de concertation). Le droit international permet aux États de se concerter en ouvrant un espace de dialogue sur les enjeux qui les interpellent, sur les points qu'ils ont en commun, etc. - Établissement de structures institutionnelles permanentes pour la coopération L'Acte final du Congrès de Vienne du 9 juin 1815 officialise la défaite de Napoléon, qui voulait étendre l'hégémonie française en Europe. [...]
[...] Le ravitaillement de matières premières pourra se faire dans l'absence de guerres. Un système-monde est aussi un système-monde européen. Cela apporte une économie-monde. Pour ce faire, il faut qu'il y ait un centre d'où l'économie est diffusée. Ce centre est l'Europe. À cette époque, on ne peut pas parler d'un système international qui englobe tout le monde. C'est plutôt l'Europe qui englobera les autres territoires dans son système international. Il s'agit d'une incorporation des autres dans un modèle sociétal préexistant et préétabli. [...]
[...] Les pays se réunissent et décident d'établir de telles règles et instaurent des entités interétatiques qui prennent ces domaines en charge. On assiste également à la naissance des unions administratives internationales, qui canaliseront de façon permanente et institutionnalisée l'action concertée dans des secteurs techniques spécifiques : Création de l'union télégraphique internationale 1874 : Création de l'union postale universelle 1875 : Création de l'Union internationale des poids et mesures 1883 : Union pour la protection de la propriété intellectuelle 1890 : Bureau central des transports internationaux par chemin de fer 1907 : Office international d'hygiène 1913 : Bureau des statistiques internationales Exception : le Comité international de la Croix Rouge (1863) Ce n'est pas une organisation intergouvernementale, c'est une organisation privée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture