Perspectives analytiques des organisations internationales

Résumé du document

Une organisation internationale est une manière d'organiser les relations internationales, en raison de la manière dont on conceptualise les relations internationales. Dans l'ordre international, il y a des entités souveraines. Il y a une forme de caractéristiques communes des constituants de ce système, ce qui fait en sorte qu'il n'y a pas nécessairement de règles établies, il faut les créer.

Les organisations internationales demandent que tout le monde soit en accord. Il s'agit d'un outil construit de toutes pièces. Cela permet d'avoir des relations internationales régularisées. Les règles sont appliquées pour tous et par tous (en théorie) (...)

Extraits

[...] Elles sont le résultat de négociations entre les membres de la communauté. Quand l'institution est formalisée quelque part, elle devient une organisation. Quand on met l'ensemble de règles dans une bureaucratie, on a en face de nous une organisation. Les règles que les États se sont données à la suite de la Seconde Guerre mondiale ont été prises en charge par l'ONU. Sans l'ONU, il y aurait tout de même des règles. Une organisation possède une bureaucratie, une logistique, des personnes qui agissent et défendent ces règles. [...]

[...] Perspectives analytiques des organisations internationales Mai 2009 Perspectives analytiques 2 Que sont les organisations internationales? 2 Institutions vs organisations 3 Les théories de base en relations internationales et la coopération 3 Perspectives analytiques Que sont les organisations internationales? Une organisation internationale est une manière d'organiser les relations internationales, en raison de la manière dont on conceptualise les relations internationales. Dans l'ordre international, il y a des entités souveraines. Il y a une forme de caractéristiques communes des constituants de ce système, ce qui fait en sorte qu'il n'y a pas nécessairement de règles établies, il faut les créer. [...]

[...] Le réalisme politique est la théorie dominante en relations internationales. Le réalisme se veut une approche totale d'où découle un ensemble d'autres thèses parallèles. Pour les réalistes politiques, la nature du système international se veut dans un environnement international anarchique et compétitif. Les objectifs des États tournent autour de la préservation de leur puissance et de leurs intérêts propres. Il n'y a pas de cession de pouvoir aux organisations internationales, il s'agit d'une coopération incertaine aux règles incertaines. C'est improbable, mais pas impossible. [...]

[...] L'objectif de promouvoir le capitalisme augmente l'intérêt au développement d'organisations internationales. Le constructivisme Dans la mesure où on peut identifier des intérêts communs, on peut aussi trouver des facteurs de coopération. C'est ce qui participe à sa construction et à son maintien. Le régime international va naître sur un terrain commun. Le constructivisme considère comme éléments fondamentaux de la politique internationale les constructions sociales, c'est-à-dire qu'il accorde une grande importance aux normes, aux idées, aux croyances et aux savoirs. Pour les constructivistes, les organisations internationales sont à la fois le reflet des processus sociaux et les participants aux processus sociaux et aux idées dominantes. [...]

[...] Il s'agit du système interétatique mondial. Pour comprendre les réalistes, il faut partir de l'interprétation de la nature humaine. Généralement, elle est mauvaise : l'individu est égoïste. Par définition, il lutte contre les autres pour survivre et il défend ses intérêts égoïstes. À l'opposé, dans l'idéalisme, l'individu est perfectible par le changement de son environnement. Le réalisme accepte l'environnement tel qu'il est et vise à s'ajuster à la réalité. La vision libérale institutionnaliste Malgré l'absence d'un gouvernement mondial ou d'un hégémon, les interactions entre États souverains ne se produisent pas dans une totale anarchie. [...]