Au sein du ministère on distingue l'administration centrale des services déconcentrés ayant une compétence personnelle n‘ayant trait qu‘à une partie de l‘autorité étatique. L'administration centrale se divise en huit secteurs différents, des directions, elles-mêmes divisées en sous-directions. Les services déconcentrés sont divisés en fonction de l'échelle territoriale.
La déconcentration de certains services, ainsi que la restriction du nombre de ministères devait tendre vers une simplification de l'administration et un allègement des fonctions imparties à l'administration centrale, on peut se demander si cette simplification n'en est pas devenue compliquer, on peut également se demander quelle place est laissée à l'administration centrale.
[...] La prépondérance des bureaux permet de créer une certaine continuité de l'action gouvernementale comme le souligne la maxime les ministres passent, les bureaux restent Ainsi l'administration centrale se divise et se sous-divise créant des branches de plus en plus spécialisées et donc ayant une connaissance plus approfondie de leur domaine, cependant cette surmultiplication de division peut conduire à une confusion pour l'administré Une multiplication du nombre de bureaux source de confusion Le rapport Picq sus cité dans l'introduction avait pour finalité de simplifier l'administration, c'est pour cela qu'il a suggéré une diminution du nombre de ministères. Le problème est qu'en diminuant le nombre de ministères il a dû regrouper un certain nombre de fonctions. Le gouvernement s'est ainsi réduit en nombre de ministères, mais les ministères en eux-mêmes n'ont pas réduit ils se sont élargis, afin d'accueillir les nouvelles fonctions. [...]
[...] En prenant exemple sur notre organigramme, on peut constater que ce qui a trait à la sécurité routière dépend de l'autorité centrale mais que sa spécification au niveau des départements dépend alors des services déconcentrés. Le service interdépartemental des routes dépend donc d'un service déconcentré mais est soumis à la hiérarchie de l'administration centrale. En ce qui concerne la déconcentration, on est au sein d'une même personne morale, donc la compétence étatique n'est pas diminuée, les attributions de la personne juridique ne sont pas modifiées, c'est une question d'organisation. Cela permet de désencombrer les niveaux supérieurs, de faciliter l‘accès à l‘administration, de permettre un traitement plus rapide par l‘administration. [...]
[...] En effet, on note la présence d'un ministre d'Etat à la tête du ministère, assisté par quatre secrétaires d'Etat chargés de domaines différents, un secrétaire général, trois délégués interministériels, un organe de conseil général et un d'inspection générale. Au sein du ministère on distingue l'administration centrale des services déconcentrés ayant une compétence personnelle n‘ayant trait qu‘à une partie de l‘autorité étatique. L'administration centrale se divise en huit secteurs différents, des directions, elles-mêmes divisées en sous-directions. Le ministère sur lequel nous avons choisi de nous attarder en compte trente-trois. Les services déconcentrés sont divisés en fonction de l'échelle territoriale. [...]
[...] Les administrations centrales ne se voient plus que confier les seules missions présentant un caractère national ou dont l'exécution en vertu de la loi ne peut être déléguée à un échelon territorial. Elles ont un rôle de conception, d'animation, d'évaluation, et de contrôles. Ces différents rôles peuvent être illustrés par un exemple de notre organigramme, tel que la DGAC Direction Générale de l'Aviation Civile. Elle a un rôle de contrôle du respect de la règlementation de l'aéronautique civile. Elle évalue les risques et les améliorations à apporter au système aérien d'un point de vue législatif. [...]
[...] Il s'agit d'une division verticale des fonctions, mais on peut également noter au sein du ministère une division horizontale. Cette organisation horizontale devient d'autant plus complexe que le nombre de ministères diminue. B. Une organisation horizontale de l'administration centrale qui tend à se compliquer L'administration centrale regroupant de plus en plus de fonctions tend à s'organiser en un nombre toujours croissant de subdivisions, ce qui donne une meilleure organisation mais également entraine des confusions, les frontières n'étant pas toujours très claires. [...]
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