Une nouvelle date est à inscrire dans les manuels scolaires d'histoire : le 11 février 2011. H. Moubarak, président de l'Égypte tombe sous la pression de son propre peuple. Même si les explications de cette révolution sont nombreuses (notamment la corruption de l'un de ses fils et la montée en puissance de son autre fils), l'une d'entre elles est significative. Cette chute du pouvoir, c'est la prise en compte soudaine par le président Moubarak de l'opinion de son peuple, à savoir celle selon laquelle cette République arabe ne les satisfait pas. On observe d'emblée que la non-considération des opinions d'un peuple sur les questions politiques peut mener à un désastre.
[...] Sarkozy plus qu'une intention réelle de vote pour le FN. En définitive, on remarque que le rôle de l'opinion en tant que guide est très restreint, car son expression est sujette à de nombreux reproches. Néanmoins, quand elle arrive à représenter la volonté de suffisamment de personnes et surtout lorsqu'elle vise l'intérêt général elle ne peut pas, mais elle doit être un guide pour le pouvoir politique. On pourrait aussi penser que cette prise en compte de l'opinion générale est d'autant plus primordiale que nous vivons aujourd'hui dans une démocratie représentative et non plus directe comme au temps de la Grèce antique. [...]
[...] De plus, il faut souligner que cette opinion, puisqu'elle s'est formée après débat, n'est pas dogmatique. On peut donc penser que c'est une opinion légitime et que dans ce cas l'opinion de la majorité est bonne à suivre. Le revers de la médaille de l'espace public est que parfois le consensus ne peut se former lorsque les questions portent sur des valeurs par exemple. Dans ce cas, à un moment ou un autre, le pouvoir politique doit trancher si les enjeux deviennent trop importants. [...]
[...] L'opinion peut-elle être le guide du pouvoir politique ? Une nouvelle date est à inscrire dans les manuels scolaires d'histoire : le 11 février 2011, H. Moubarak, président de l'Égypte tombe sous la pression de son propre peuple. Même si les explications de cette révolution sont nombreuses (notamment la corruption de l'un de ses fils et la montée en puissance de son autre fils), l'une d'entre elles est significative. Cette chute du pouvoir, c'est la prise en compte soudaine par le président Moubarak de l'opinion de son peuple, à savoir celle selon laquelle cette République arabe ne les satisfait pas. [...]
[...] Les préférences externes sont un jugement portant sur un comportement collectif. C'est donc un jugement sur le comportement des autres. Par exemple, dire que l'on préfèrerait vivre dans une société sans homosexuel rentre dans cette catégorie. La préférence interne quant à elle ne concerne que l'individu isolé : préférer épouser une femme plutôt qu'un homme me regarde et n'influe pas sur la vie des autres. Dworkin explique que ces opinions personnelles doivent être prises en compte et respectées. A l'inverse, les préférences externes doivent être rejetées même si elles sont émises par une majorité d'individus. [...]
[...] Il faut passer d'une opinion personnelle à une opinion partageable par le plus grand nombre et qui s'oriente vers l'intérêt général II. Il faut donner les moyens à l'opinion de s'orienter vers cet intérêt général. III. La consultation de l'opinion est elle aussi à contraindre. Selon l'adage, la démocratie est faite par et pour le peuple. Ainsi, les décisions politiques doivent tenir compte du peuple et de ses opinions. Mais, nous l'avons vu en intro, l'opinion est trop personnelle pour s'avérer être une base solide au pouvoir politique. [...]
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