Avec la multiplication des conflits, notamment intra étatiques, la place que prend l'ONU sur la scène internationale est de plus en plus importante au fil des décennies. Il s'avère toutefois que cette grande institution connaît depuis un certain temps de grandes difficultés à trouver sa place et sa légitimité. Les événements qui agitent l'ONU concernant le conflit en Ex-Yougoslavie au début du mois de juillet 1992 illustrent parfaitement le déséquilibre entre d'une part, une stratégie déclaratoire intensive et, de l'autre, une stratégie des moyens reposant entièrement sur des casques bleus privés de tout mandat coercitif. A cela, nous pouvons ajouter une atmosphère d'improvisation permanente au sein du Conseil de sécurité ; une mauvaise coordination entre les activités de maintien de la paix et celles d'établissement de la paix et enfin d'importantes divergences de vues entre le Conseil de sécurité et le Secrétaire général. Voilà pourquoi le présent travail s'attachera à mesurer le degré d'efficacité que peut encore aujourd'hui atteindre une mission de l'ONU.
[...] La Force est alors confronté au dilemme de l'ordre et de la justice[1]. D'une part, la valeur d'ordre commande de conserver une stricte impartialité à l'égard de toutes les parties. D'autre part, la valeur de justice appelle à une attitude différenciée : la défiance à l'égard des criminels ou parties irrespectueuses des accords, et la sollicitude ou l'aide aux agressés, aux combattants d'une juste cause La composition de la Force Pour rappel, Il n'y a pas d'armée des Nations unies. [...]
[...] La seconde prévoit que la composition de la force doit être géographiquement équilibrée. Il est à remarquer que les exceptions au premier principe ne sont pas rares. La France participe en effet aux opérations de la FINUL et la Grande- Bretagne a avant elle joué les premiers rôles dans la force de l'ONU à Chypre (UNFICYP) L'usage de la force Toute composée qu'elle soit de militaires, une force de maintien de la paix ne dispose que d'un armement léger dont l'usage est limité à la légitime défense. [...]
[...] (2002), Dictionnaire de géopolitique, Paris, Armand Colin, P.149 RAMONET I. (1997), Géopolitique du chaos, Paris, Gallimard, P.23. Mise sur pied et supervision d'élections, organisation du rapatriement des réfugiés, reconstruction de l'administration et des forces de l'ordre. [...]
[...] De l' idéalisme à la grande stratégie Namur, Erasme BATTISTELLA D. (2003), Théories des relations internationales, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques DUROSELLE J.-B. et KASPI A. (2004), Histoire des relations internationales de 1945 à nos jours, Paris, Armand Collin. LIEGEOIS M. (2003), Maintien de la paix et diplomatie coercitive. L'organisation des Nations Unies à l'épreuve des conflits de l'après-guerre froide, Bruxelles, Bruylant MOREAU DEFARGES P. (2002), Dictionnaire de géopolitique, Paris, Armand Colin RAMONET I. [...]
[...] Au niveau politique, l'établissement de la paix échappe dorénavant à l'ONU pour être l'apanage quasi exclusif d'un forum diplomatique ad hoc. La sécurité collective cède donc la place au concert des puissances. Sur le plan militaire, c'est l'OTAN qui est chargé de la plupart des missions coercitives. Quant à l'ONU, ce nouveau partage des tâches lui assigne la délicate tâche de construction de la paix[6]. L'avenir nous dira si ce nouvel équilibre apportera l'efficacité voulue. 7.Bibliographie BARREA J. (2002), Théories des relations internationales. [...]
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