Le sida touche tous les continents, tous les territoires. On parle depuis 2002 d'une pandémie globale. Il s'agit donc d'une maladie globale, qui affecte aussi bien le Nord que le Sud, même si l'Afrique rassemble les deux tiers des séropositifs de la planète.
Le sida est devenu une maladie globale notamment du fait de la mobilité interne et transfrontalière des populations. Les mouvements migratoires constituent un facteur risque majeur dans l'expansion de tout type d'infection et cela est tout particulièrement vrai dans le cas du sida. Les migrations sont en général motivées par la recherche de meilleures conditions de vie. Les premiers concernés sont les hommes, qui quittent seuls leur foyer pour chercher du travail ou qui ont un emploi nécessitant de longues absences (marins, routiers…). Ces hommes, compte tenu de leur isolement et de leurs conditions de vie et de travail difficiles, ont assez souvent recours à la prostitution ou à l'usage de drogues. Ils sont ainsi particulièrement exposés à la contagion du sida, avec le risque de transmission à leur épouse à leur retour. Les femmes en migration n'échappent pas à l'épidémie. Beaucoup tombent dans la prostitution faute d'alternative. Elles sont ainsi directement confrontées à la contagion. Ces réalités ne peuvent que s'aggraver du fait de la forte pression démographique dans les pays en développement.
Le sida est ainsi devenu une priorité sanitaire, à tel point qu'il a parfois occulté de façon surprenante des maladies telles que la drépanocytose, le paludisme ou les infections respiratoires, qui ont eu la malchance de ne pas concerner avec la même intensité les pays développés.
[...] Comment les ONG font-elles aujourd'hui face à l'épidémie du Sida ? Le Sida : une épidémie globale Le sida touche tous les continents, tous les territoires. On parle depuis 2002 d'une pandémie globale. Il s'agit donc d'une maladie globale, qui affecte aussi bien le Nord que le Sud, même si l'Afrique rassemble les deux tiers des séropositifs de la planète. Le sida est devenu une maladie globale notamment du fait de la mobilité interne et transfrontalière des populations. Les mouvements migratoires constituent un facteur risque majeur dans l'expansion de tout type d'infection et cela est tout particulièrement vrai dans le cas du sida. [...]
[...] Aujourd'hui, plusieurs ONG internationales du Nord, comme Médecins sans frontières, Médecins du Monde ou CARE, entretiennent des relations avec des ONG locales du Sud comme Jeunes sans frontières au Burundi ou les différentes antennes de Society for women and AIDS in Africa (SWAA) en Afrique. Les ONG du Nord partagent ainsi leur expérience avec les ONG du Sud, qu'elles appuient. Elles peuvent être associées dans certains projets. Par exemple, Médecins du Monde a ouvert, en collaboration avec l'ONG malgache SALFA, un centre de santé comprenant des services de prévention, de dépistage et de soins pour les personnes atteintes des IST en général et du sida en particulier. [...]
[...] Selon Anne Copel, un débat s'est ouvert depuis 1997 entre les ONG combattant le sida : la lutte contre le sida a été initiée par des associations, et il faut maintenant que le service public prenne le relais si l'on ne veut pas risquer de créer un ghetto, comme toutes les politiques sanitaires et sociales en ont créé auparavant On comprend alors la nécessité d'une coopération entre les ONG et les Etats, entre les ONG et les autorités locales. Citons l'exemple du Brésil, où le gouvernement a lancé un programme contre le sida, avec traitements antirétroviraux. Ce programme bénéficie aujourd'hui à Brésiliens, ce qui est considérable. Or, il n'a pu être mis en place qu'à la suite de l'action des ONG brésiliennes, qui ont joué un rôle d'aiguillon. [...]
[...] Beaucoup tombent dans la prostitution faute d'alternative. Elles sont ainsi directement confrontées à la contagion. Ces réalités ne peuvent que s'aggraver du fait de la forte pression démographique dans les pays en développement. Le sida est ainsi devenu une priorité sanitaire, à tel point qu'il a parfois occulté de façon surprenante des maladies telles que la drépanocytose, le paludisme ou les infections respiratoires, qui ont eu la malchance de ne pas concerner avec la même intensité les pays développés. Ainsi, le sida est une pandémie qui pose des problèmes particuliers et qui nécessite la mise en place de programmes adaptés. [...]
[...] Depuis personnels médicaux et 445 personnels non médicaux ont ainsi été formés à la prévention, à la transmission mère-enfant, aux traitements antirétroviraux et aux infections opportunistes[3]. La collaboration avec les associations de personnes vivant avec le virus du sida est également importante dans l'action de Médecins de Monde et d'autres ONG. Ce renforcement de la société civile participe activement au combat contre le sida et contre la stigmatisation dont les personnes infectées font l'objet. Enfin, les ONG luttant contre le sida collaborent avec les chercheurs et les instituts scientifiques. [...]
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