Des promesses ont été faites aux Arabes, mais n'ont pas été tenues. De cela a notamment résulté, en contrepartie, une division et un partage de la région du Proche-Orient entre les puissances européennes. Parallèlement à cela, les États occidentaux promettent aux Juifs un foyer en Palestine.
Selon Bourhan Ghalyoun, « La disparition de l'Empire ottoman marque en effet pour l'ensemble des peuples et des nations situées au Sud de la Méditerranée la rupture des équilibres séculaires et par conséquent le début d'une crise majeure dont aucun État de la région ne semble en avoir surmonté encore aujourd'hui le traumatisme (...)
[...] Le double langage des occidentaux : fausses promesses aux Arabes et vraies promesses aux Juifs créent une fracture entre l'Orient et l'Occident. Jeff Talbot Mai 2009 Des promesses ont été faites aux Arabes, mais n'ont pas été tenues. De cela a notamment résulté, en contrepartie, une division et un partage de la région du Proche-Orient entre les puissances européennes. Parallèlement à cela, les États occidentaux promettent aux Juifs un foyer en Palestine. Selon Bourhan Ghalyoun, La disparition de l'Empire ottoman marque en effet pour l'ensemble des peuples et des nations situées au Sud de la Méditerranée la rupture des équilibres séculaires et par conséquent le début d'une crise majeure dont aucun État de la région ne semble en avoir surmonté encore aujourd'hui le traumatisme. [...]
[...] Le double langage des Occidentaux a donc créé une fracture entre l'Orient et l'Occident qui est encore perceptible aujourd'hui. En effet, l'hypocrisie des fausses promesses faites aux Arabes a installé une rancune au sein de cette population, et le don d'Israël aux Juifs a également créé un conflit qui persiste toujours entre Israël et le reste du Proche-Orient. Le Proche-Orient est donc passé d'un contrôle ottoman à un contrôle européen. Par la suite, on a pu constater un intérêt grandissant des États- Unis et de la Russie pour ces territoires, notamment en raison de l'importance grandissante du marché du pétrole dans le monde. [...]
[...] Cette prise du pouvoir par les puissances occidentales est faite au nom de mandats et de tutelles. En effet, selon la Société des Nations à cette époque, les territoires anciennement administrés par les Ottomans étaient suffisamment développés pour évoluer en États indépendants. Le contrôle des territoires par les puissances n'est que temporaire selon le système de mandats, mais il se veut en quelque sorte une façon d'assimiler les populations au système-monde européen. Est-ce que l'assimilation entre l'immigration et les minorités dans la majorité est solide? [...]
[...] Premièrement, le Chérif Hussein s'allie aux Britanniques pour organiser un soulèvement contre les Turcs étant donné que ses relations avec l'Empire ottoman (la Porte Sublime) sont assez tendues. On assiste donc à une grande présence anglaise en Égypte étant donné le financement qui s'y opère pour la modernisation. De plus, l'Angleterre promet à Hussein une protection contre les agressions extérieures, mais les accords secrets Sykes-Picot sont signés par la Grande-Bretagne, la France et la Russie, qui consiste à séparer le territoire qui était promis à Hussein de façon arbitraire entre les grandes puissances. [...]
[...] Georges Corm considère que la relation entre l'Occident, l'État d'Israël et les sociétés arabes est une relation triangulaire condamnée à la contradiction puisqu'il s'agit, une fois de plus, d'un problème de perceptions quant aux valeurs véhiculées, aux idéologies et aux cultures contradictoires. La promesse de la déclaration de Balfour amène les Britanniques à soutenir les Juifs sionistes dans la création d'un État juif indépendant au sein de la Palestine. Par contre, il est évident que quand un État X donne à un État Y les terrains d'un État Z il ne peut que résulter des conflits dus à l'ingérence. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture