Au cours du vingtième siècle, marqué par des conflits majeurs, les luttes militaires, idéologiques et économiques ont permis de dégager une forme d'ordre mondial. Ce terme de « Nouvel Ordre Mondial » fut employé pour la première fois par Georges Bush alors Président des Etats-Unis afin de donner du sens au leadership américain à l'issue de la guerre froide. En effet, en combattant le communisme et le socialisme partout dans le monde, les Etats-Unis sont aux commandes de ce changement ; ils étaient déjà les grands gagnants de la dernière guerre mondiale, avec la suprématie du dollar (depuis Bretton-Woods), mais l'effondrement de l'URSS, après une course aux armements ruineuse, leur laisse l'hégémonie totale. Cependant, cette domination des Etats-Unis est aujourd'hui fortement contestée à travers le monde entier tant sur le plan économique avec la montée de pays émergents et l'affirmation de groupements d'Etats qu'au niveau idéologique avec le rejet d'un système (celui de l'économie mondialisée) et la progression du terrorisme. Ainsi, dans un premier temps, nous montrerons en quoi le passage d'un monde bipolaire à un monde multipolaire a modifié les rapports de force sur le plan international. Ensuite, nous étudierons les caractéristiques de l'organisation actuelle du monde à travers l'essor de nouvelles puissances économiques. Enfin, nous analyserons en quoi les vagues de contestation du système et surtout de la position dominante des Etats-Unis sont révélatrices de la modification de l'Ordre Mondial actuel.
[...] L'ORD définit la procédure en cas de différends commerciaux opposant plusieurs nations afin de préserver le libre-échange. Il apparaît que grâce à ce cadre favorisant le libre-échangisme, le commerce n'a cessé de se développer depuis la Seconde Guerre mondiale. En moyenne, il a toujours évolué plus rapidement que la croissance mondiale. Cette évolution a donc changé beaucoup de relations inter États et a donc modifié l'ordre mondial. En termes économiques et commerciaux, ce changement se traduit par plusieurs éléments, le premier étant la mise en place d'une nouvelle division internationale du travail (DIT). [...]
[...] L'ancienne DIT se caractérise par la spécialisation des pays du centre dans les produits manufacturés, et la spécialisation des pays périphériques dans les produits primaires. Une nouvelle DIT se forme progressivement. Certains pays en développement (surtout les NPI) exportent de plus en plus des produits manufacturés. Les pays développés sont de gros exportateurs de produits agricoles. Le second, qui n'est pas complètement étranger au premier, est l'apparition de nations ou groupes de nations superpuissants en termes économiques et commerciaux. La première nation à laquelle on pense est bien entendu les États-Unis, qui concentre une bonne partie des échanges mondiaux. [...]
[...] Et c'est sur la haine que l'on jette consciemment, depuis des années, les bases d'un prétendu ordre mondial, qui menace de faire du langage de la violence le seul possible dans les relations entre les hommes. L'absence de dialogue rationnel entre les leaders des pays développés et l'égoïsme aveugle de beaucoup d'entre eux n'excusent pas l'enthousiasme gratuit de ceux qui ovationnent mépris de la justice- une poignée de tyrans des pays pauvres, habiles manipulateurs de millions de personnes livrées à leur merci. [...]
[...] C'est ainsi que les embargos sur Cuba et l'Irak punissent les populations locales sans pour autant remettre en cause les pouvoirs en place. Ces deux pays représentent par ailleurs deux idéologies que les États-Unis combattent, mais qui semblent impuissants devant le géant américain. D'ailleurs, si la vague terroriste fait trembler l'Oncle Sam, elle est loin de le faire chuter, car la riposte de l'actuel président américain est radicale : éradiquer le terrorisme de la planète. Comment dès lors un quelconque pays pourrait-il renverser l'ordre en place ? [...]
[...] Par exemple, en France, on remarque que les stratégies des entreprises se dirigent de plus en plus sur la valeur boursière de l'entreprise. Les licenciements de Moulinex alors que la firme faisait des bénéfices en sont l'illustration. D'autre part, la culture américaine se diffuse dans le monde par l'intermédiaire de certaines firmes telles que le groupe Disney (119ème firme mondiale), les entreprises multimédias comme Time Warner AOL ou des produits (Coca Cola, Mac Donald's, Levi's ) qui concourent à l'américanisation du monde. De plus, c'est par les vecteurs monétaires et financiers que les États-Unis confirment leur domination. [...]
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