Pour commencer, il est plus facile de comprendre la révolution nicaraguayenne en la subdivisant en trois périodes étant : la guérilla de Sandino, la dynastie de Somoza et le retour en force des révolutionnaires armés, qui finit en 1979 par une victoire de ceux-ci face à la dictature.
[...] Parallèlement à cette démocratisation, on assiste aussi à un virage politique très important vers la gauche. Jamais dans l'histoire la gauche n'a été aussi étendue dans les pays sud-américains et n'a eu autant de pouvoir entre ses mains. Bien sûr, chaque pays vit des situations bien propres à elle, mais nous pouvons par contre dire que les causes de leur transfert de la droite vers la gauche sont semblables. Suite à l'échec social flagrant du néo-libéralisme et des dictatures dans ces pays, poussant les pauvres à avoir encore moins de pouvoir et de liberté, ces pays cherchaient un moyen efficace de provoquer un changement social, qui répartirait plus équitablement les ressources et les pouvoirs. [...]
[...] Les politiques de M. Chavez ont réussi à distribué les richesses comme celle du pétrole, ont contribué à une certaine indépendance face aux États-unis, qui avait une emprise beaucoup trop grande sur l'Amérique latine, et ont crée une coopération avec les autres pays latins. Grâce à ces changements, le Venezuela a pu se tailler une place dans le monde et avoir une certaine influence. Pour ce qui est de Evo Morales en Bolivie, son réel atout est de représenter la majorité sociologique du peuple Bolivien, et c'est ce qui pourrait l'amener à initier des changements significatifs pour son pays. [...]
[...] Il est très évident que le Nicaragua, comparé aux autres pays de l'Amérique latine, a de grandes difficultés à s'en sortir. Les Nicaraguayens ont par contre tous les yeux fixés sur leur nouveau président, Daniel Ortega, en attente d'une amélioration. Un des problèmes inquiétants depuis les dix dernières années au Nicaragua est l'émigration importante vers le Costa Rica et les États- unis qui vide carrément le pays de ses spécialistes et de la classe que l'on pourrait dire moyenne. En effet, on constate que cette migration a quadruplé depuis les années 80. [...]
[...] La question à se demander est donc : M. Ortega se dit-il gauchiste afin d'avoir les votes du peuple Nicaraguayen ou prévoit-il appliquer des politiques plus sociales et équitables? Une question qui pourra avoir des réponses seulement lorsque nous verrons les réelles actions du président. La présence du pacte signé avec le Parti libéral constitutionnel en 2000 différentie aussi le pouvoir gauchiste du Nicaragua de celui des autres pays de l'Amérique latine. Ce pacte répartit les pouvoirs entre le parti au pouvoir et celui à l'opposition. [...]
[...] En fait, ils possédaient le tiers des terres agricoles et les plus grandes industries. En contestation à ces abus et de scandales de détournement de fonds suite au tremblement de terre qui eu lieu en 1972, le Front sandiniste de libération nationale (F.S.L.N.) est créé en 1962 par Carlos Fonseca Amador. Il sera appuyé par la suite par l'église catholique qui jugera outrageux les tortures et les assassinats faits par la garde nationale. Ce n'est qu'en 1979, après que les États-unis aient décidés de retirer leur appui avec les Somozistes que le FSLN déclenchera la dernière offensive qui leur permettra de prendre le pouvoir. [...]
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