La notion de nationalisme est liée à celle de nation. Ces deux termes sont problématiques à définir car ils n'ont cessé d'évoluer au fil du temps en s'enrichissant de significations diverses, dérivées les unes des autres, mais non obligatoirement réductibles l'une à l'autre. La nation est une façon particulière de classer des groupes d'êtres humains, dès lors la vraie question qui s'impose est de savoir sur quels critères se basent ces classements ?
[...] La Belgique possède le Congo. L'Italie, arrivée trop tard, doit se contenter de la Libye, la Somalie et place l'Ethiopie sous protectorat. L'Allemagne, qui entre tard dans la course coloniale, obtient le Cameroun, la Namibie et la Tanzanie. Les Espagnols s'installent entre autres dans le sud du Maroc (Sahara occidental). Le nationalisme exacerbé des puissances européennes, assoiffées d'étendre leur territoire au monde entier, fait en sorte qu'à partir des années 1870, on assiste à une relance de la course aux conquêtes coloniales en direction de l'Afrique et de l'Asie. [...]
[...] La nation est supposée première tenante du pouvoir politique et elle ne peut être dominée par un pouvoir auquel elle ne consent pas. On peut définir la nation comme une communauté d'individus ayant en commun un passé, une construction historique, une culture, une langue, des valeurs, des coutumes et une volonté de vivre ensemble. Une effervescence autour du concept de nation apparaît durant le XIXe siècle et conduit à une réflexion et un débat politique passionnés au niveau européen. Cette prise de conscience contribue à la formation de mouvements revendicateurs des nationalités en Europe. [...]
[...] En effet, on assiste à un nationalisme d'assimilation. Les colons amènent avec eux leurs habitudes de vie. Ils importent aussi leur langue, leurs valeurs et leur culture. Cette dernière est diffusée dans la population indigène via un réseau scolaire organisé sur le mode européen. Les croyances et les pratiques chrétiennes sont introduites par les missionnaires qui installent des paroisses, gèrent les écoles et développent les hôpitaux. Le nationalisme, source de mouvements anticolonialistes La supériorité des nations européennes provoque dès la fin du XIXè siècle, des résistances (discours anticolonialistes). [...]
[...] Deux nouveaux États apparaissent : la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Le président américain Wilson, instaure la Société des Nations dans le but d'établir une paix durable, c'est-à-dire garantir l'indépendance et l'intégrité des États. La SDN crée le système des mandats par lequel elle accorde à une puissance le droit d'administrer, en son nom, certains territoires. Cependant, elle n'a aucun pouvoir juridique, elle émet juste des recommandations. En Afrique, la France et la Grande-Bretagne obtiennent mandat sur les anciennes colonies allemandes. La Belgique obtient le Rwanda-Burundi. [...]
[...] Ils sont contraints à des travaux forcés, torturés physiquement et moralement Cependant, de petits groupes de déportés politiques, réussissent à s'organiser pour survivre en dépit des persécutions et même à mener une action de résistance Autour de la seconde guerre mondiale Les faits de la guerre La guerre 14-18 devait être la dernière. Les traités de paix reconnaissant le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La Société des Nations devait empêcher le retour d'une nouvelle guerre. Jusqu'en 1924, la politique internationale est dominée par le problème de l'exécution des traités de Versailles, spécialement la question des réparations. [...]
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