Exposé complet sur la notion de Nation, dans le cadre de l'enseignement de Sciences politiques (option de Première, section ES). Il saura réjouir nombre de professeurs, et enrichir la culture générale.
[...] En effet, elle permet aux individus de vivre en société, car, l'homme, animal social, ne peut vivre autre part qu'en société. Par ailleurs cette socialisation forme aussi la personnalité des individus, de par les interactions avec d'autres individus. Or, c'est grâce à ces interactions, qui peuvent être économiques, commerciales, sportives et même être belliqueuses notamment par les guerres, que les individus découvrent que leur nation se trouve en eux : ce sont les individus qui se font leur propre idée de leur nation. Dès lors, se crée le sentiment national. [...]
[...] Pour conclure, la sociologue Dominique Schnapper montre que sa conception s'oppose aux théories psychologiques, biologiques ou encore à différentes tendance du relativisme. Elle voit ainsi un caractère historique et social des faits de société : la nation est toujours un cadre actuel dans la société et, elle se situe ainsi dans la lignée de Durkheim ou Weber. Nous pouvons alors parler de son concept clé : la collectivité historique une appellation qui, pour elle permet de dépasser la distinction entre peuples et groupe religieux, d'éviter l'emploi du terme groupe ethnique (qui lui semble flou et lié à l'expérience américaine et surtout celui de race qui est inacceptable dans tout discours sociologique. [...]
[...] Aussi, la nation apparaît comme une construction politique, ayant pour fonction, d'assurer la cohésion sociale, c'est-à-dire une situation d'une société dans laquelle les individus sont unis par des liens sociaux et par une forme de solidarité principalement du fait de l'état ;et de faire respecter l'autorité de l'état, c'est-à-dire que les citoyens respectent les règles régies par le corps législatif et appliquées par le corps exécutif voire sanctionné faute de leur non respect par le corps judiciaire. Mais, l'idée de nation de nation ne serait-elle pas liée à l'histoire de chaque pays ? [...]
[...] Elle suppose un passé. Elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune Ainsi s'énonce brièvement sa définition de la nation ; Au cours de cette définition apparaissent les éléments qui, selon Renan, sont la base du nationalisme subjectif : une grande solidarité désigne ce lien social fort qu'il se doit d'y avoir entre les individus d'une même nation La volonté de vivre ensemble ce qui vaut plus que la race ou la langue, et implicitement, la conscience d'avoir des intérêts communs. [...]
[...] Dans quelle mesure le trouve t-il nécessaire ? Pour Fichte, l'ordre social parait être l'ensemble des liens sociaux qu'il y a entre les individus, d'où une certaine cohésion. Fichte le trouve nécessaire dans la mesure où, il facilite la communication, le renforcement contraire, la conscience d'une destinée commune. Pour lui, l'ordre social ne doit en aucun cas restaurer une tradition archaïque où l'état gouvernait sans se soucier du peuple, ni réinstaurer une légitimité de pouvoir absolu par la religion. Passage du discours de Fichte à la nation allemande : ceux qui parlent la même langue, dit Fichte en 1807, forment un tout que la pure nature liée par avance de mille liens invisibles Que doit-on conclure à propos du nationalisme objectif : on ne choisit pas ici de maître, ni d'entendre pour premières paroles celles que l'allemand ou le français nous font écouter Que ce soit la langue ou l'histoire de privilégié, c'est toujours la culture qui nous impose la nation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture