En 1831, Les mouvements «Giovine Italia» (Jeune Italie) qui revendiquent la libération et l'unification de l'Italie et «Giovine Europa» (Jeune Europe) en 1834 voient le jour et lancent alors définitivement la conquête d'une Italie unie et souveraine de son territoire. Sous l'impulsion d'hommes comme Mazzini, les patriotiques italiens cherchent alors à obtenir le soutien populaire. Pour comprendre leur combat, il faut revenir au temps de la chute de Napoléon Ier, le moment où les monarchies conservatrices organisent le Congrès de Vienne qui dure du 1er novembre 1814 au 9 juin 1815. Ce congrès regroupe les diplomates européens et a pour ambition d'affirmer les grandes puissances conservatrices et de refuser le principe de nationalité.
Après ce congrès, l'Italie se retrouve partagée en de multiples régions. Le royaume de Lombardie-Vénitie est sous commandement direct de l'Autriche. Modène, Parme et la Toscane sont alors aussi sous influence autrichienne.
Les royaumes de Sardaigne et des Deux Siciles sont indépendants tout comme la République de Gênes. Par ailleurs, les Etats de l'Eglise sont dirigés par le pape.
A partir de 1820, des insurrections carbonaristes (membre de la charbonnerie, mouvement nationaliste de Mazzini) éclatent peu à peu dans toute l'Italie, mais le soutien populaire est inexistant, l'Autriche intervient sans grande difficulté.
En 1831, une nouvelle vague révolutionnaire secoue l'Italie Centrale mais la France ne soutient plus les Italiens, et c'est une nouvelle fois une intervention autrichienne pour mettre fin à ces troubles.
Le pape Pie IX est élu en 1846. Il impose des mesures libérales et se fabrique une image de Pape moderne et cela encourage les nationalistes qui se remettent à rêver.
En 1848, à la suite des mouvements révolutionnaires un peu partout en Europe, des mouvements de contestation fleurissent dans toute l'Italie et les patriotes obtiennent des Constitutions en Sicile, dans le Piémont, les Etats de l'Eglise et en Toscane. Charles-Albert, roi du Piémont-Sardaigne, allié aux Etats Pontificaux déclare la guerre à l'Autriche le 25 mars 1848. C'est la première guerre d'indépendance. Charles-Albert est cependant battu, et l'Autriche assoit alors encore plus son hégémonie en Italie du Nord.
Le 8 janvier 1849, la République romaine est proclamée à Rome, gouvernée par un trio d'hommes politiques dont Mazzini fait partie. Le pape, finalement très décevant pour les nationalistes est renversé. Le 14 mars 1849, Charles Albert déclare, pour la deuxième fois, la guerre à l'Autriche, il est une nouvelle fois battue à Novare le 23 mars et doit abdiquer. Une intervention française s'impose pour espérer repousser l'Autriche.
De la Révolution Française à l'unification italienne en 1871, comment s'est organisé le mouvement nationaliste italien ? Par quelles luttes et batailles est-il passé pour rêver enfin d'une Italie unie ? Quel a été l'environnement européen durant toute la période, a-t-il été d'une importance capitale ?
[...] Mazzini s'éxile encore. En 1872, année de sa mort, il revient dans une Italie enfin réunifiée. II/ Repousser l'ennemi autrichien: bataille de Solférino Une guerre par procuration Pour chasser l'Autriche, les patriotes savent qu'il faut à tout prix une intervention française. Louis Napoléon Bonaparte, devenu empereur sous le nom de Napoléon III, doit alors s'engager. Le 24 juin 1859, l'armée française se heurte à l'armée autrichienne à Solferino, en Lombardie, dans une bataille lourde et éprouvante qui fait suite à celle de Magenta le 4 juin 1859. [...]
[...] Cette bataille de Mentana retourne l'opinion italienne contre la France. Pour Napoléon III, c'est le commencement de la fin car l'Europe se retourne contre lui. Le roi d'Italie doit attendre la défaite de la France face à la Prusse pour se saisir enfin de la ville de Rome et en faire sa capitale, le 1er juillet 1871. En guise de conclusion, nous pouvons dire que l'accession à une unité italienne par les patriotes forcenés tels que Garibaldi et Mazzini, ne s'est pas faite en un instant ni par un concours de circonstances. [...]
[...] Les royaumes de Sardaigne et des Deux Sicile sont indépendants tout comme la République de Gênes. Par ailleurs, les Etats de l'Eglise sont dirigés par le pape. A partir de 1820, des insurrections carbonaristes (membre de la charbonnerie, mouvement nationaliste de Mazzini) éclatent peu à peu dans toute l'Italie, mais le soutien populaire est inexistant, l'Autriche intervient sans grande difficulté. En 1831, une nouvelle vague révolutionnaire secoue l'Italie Centrale mais la France ne soutient plus les Italiens, et c'est une nouvelle fois une intervention autrichienne pour mettre fin à ces troubles. [...]
[...] La France récupère Nice et la Savoie. Mais les envies nationalistes ne s'arrêtent pas là, Rome est a porté de main, et surtout lorsque Napoléon III alors devenu ennemi de ce qu'ils protégeaient, perd toute sa crédibilité en Europe et doit abdiquer. Rome devient capitale italienne, il aura fallu presque un siècle à l'Italie pour naître dans sa forme actuelle. A titre de comparaison, la Belgique n'a assuré son indépendance qu'en à peine une décennie . [...]
[...] Napoléon III profite de sa victoire à Solfériino pour signer un armistice avec l'empereur d'Autriche François Joseph le 11 juillet 1859. Les Autrichiens évacuent la Lombardie et la Napoléo III la laisse alors au roi de Piémont-Sardaigne. L'unité de l'Italie est en marche . III/ La partage des États et une unité italienne en marche Nice et la Savoie pour la France. Le 24 mars 1860, par le traité de Turin, Nice et la Savoie reviennent à la France par approbation des populations locales. Un référendum est organisé dans à Nice et en Savoie. [...]
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