Le M.I.R., Movimiento de Izquierda Revolutionaria, s'est constitué en 1965 autour des thèses castristes. Il réunit des maoïstes, des trotskystes ainsi que des dissidents du parti communiste et du parti socialiste. Dans les années 1960, la révolution cubaine a une influence considérable en Amérique latine. La lutte armée devient donc, pour toute cette gauche révolutionnaire latino-américaine, la seule solution pour que le changement se produise. En 1966, la conférence tricontinentale de La Havane crée l'Organisation Latino-Américaine de Solidarité l'O.L.A.S., dont le but est la promotion des mouvements révolutionnaires dans chaque pays. Au Chili, de 1964 à 1970, c'est un gouvernement de Démocratie Chrétienne qui est au pouvoir. Les réformes promises tardent, ce qui provoque une forte ébullition dans les milieux de la gauche révolutionnaire et une augmentation des mouvements sociaux.
Comment le MIR s'est-il constitué une place importante et à part entière dans la politique chilienne ?
Ainsi, seront étudiés le discours politique du M.I.R., puis ses actions politiques de 1967 à 1973 tout en analysant ses rapports avec Salvador Allende.
[...] Le MIR sait qu'il ne peut s'opposer en tous points au gouvernement puisque cela conduirait à une perte de l'unité à gauche et donc à une possible victoire de la droite. L'été 1973 voit augmenter le nombre d'actions menées par la droite, les propriétaires. C'est contre ces tentatives de coup d'état, de renversement de l'unité populaire que le MIR va tenter de regrouper ses forces. Texte p du recueil de textes du MIR Les commandos communaux, organes de pouvoir, organes de combat des masses. [...]
[...] Bibliographie M.I.R. (Movimiento de Izquierda Revolucionaria), Mouvement de la gauche révolutionnaire : 1970-1973, recueil de textes traduits par Anne Valier, Paris, Politique Hebdo KALFON Pierre, Allende, Chili : 1970-1973. Chronique, Biarritz, Atlantica MATTELART Armand, Mass media, idéologies et mouvement révolutionnaire :Chili 1970-1973, Paris, Anthropos SARGUET Marie-Noëlle, Histoire du Chili, de la conquête à nos jours, Paris, L'Harmattan SEGUEL-BOCCARA Ingrid, Les passions politiques au Chili durant l'Unité populaire 1970-1973, Paris, L'Harmattan Roman : ALLENDE Isabel, La maison aux esprits, Paris, folio, 1990. [...]
[...] Le mouvement du M.I.R. qui s'occupe de la paysannerie, le M.C.R. mouvement paysan révolutionnaire, dans son manifeste p déclare que cette organisation paysanne a surgi de la lutte. ( ) À l'origine, elle était formée d'indiens mapuches qui , la nuit, pratiquaient la corrida de cercos pour récupérer les terres usurpées. Pour être membre du M.C.R., il faut remplir deux conditions : être paysan être totalement disposé à lutter pour la terre et à en finir avec le latifundium. Le M.C.R. [...]
[...] Dans la préface du recueil de ses textes écrite en 1974 p.5, le M.I.R. explique la situation avant la prise de pouvoir par Allende. A cette époque, l'échec de la révolution dans la liberté _ nom donné au programme qui avait conduit Frei au pouvoir et par lequel il avait essayé de s'ériger en alternative à la révolution cubaine en Amérique latine_ avait apporté les masses à des manifestations de rue et à atteindre ainsi un niveau d'organisation et de combativité sans précédent. [...]
[...] ( ) Dans la pratique, ils s'emploient à développer ce que Marx et Engels ont qualifié de crétinisme parlementaire Le M.I.R. ne croit donc qu'à la lutte armée entre les classes, qu'au soulèvement du peuple contre le système bourgeois en place. Pour atteindre son but, le M.I.R. compte donc sur les classes laborieuses pour prendre le pouvoir et contrôler les terres et les entreprises Le M.I.R. et la classe laborieuse a. Le rôle des mouvements paysans Extrait du document Pain, terre et socialisme publié en 1970, de la déclaration La politique agraire du M.I.R. p. [...]
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