Mouvement boulangiste, Général Boulanger, IIIe République, mouvement politique, Général Revanche
La décennie de 1870 est marquée par l'affirmation progressive de la République comme système politique, excluant des arcanes du pouvoir près de la moitié de l'électorat : les monarchistes au sens large (orléanistes partisans d'une monarchie "moderne" et constitutionnelle, les légitimistes partisans d'un retour à la monarchie absolue, et les bonapartistes partisans du retour à l'Empire et se souvenant que le plus large succès électoral des années 1870 est le dernier plébiscite pour Napoléon III). "La République sera conservatrice ou elle ne sera pas" déclarait Adolphe Thiers en 1872 à la Chambre des Députés.
Ce leitmotiv de la IIIe, qui restera longtemps plongée dans un immobilisme constitutionnel, sera encore respecté quand les républicains prendront la tête des institutions dirigeantes de la IIIe à partir de 1879. La République des années 80 est loin de faire consensus, elle exclut des décisions l'ensemble du vote monarchiste d'une part, et les républicains les plus convaincus d'autre part (y compris les socialistes, anarchistes...). C'est ce contexte politique qui sera la matrice du mouvement boulangiste, composé hétéroclite rassemblé derrière la figure
charismatique du Général Boulanger.
[...] Dès son arrivée au Ministère de la Guerre, Boulanger par son action montre que le boulangisme est en germe. B. Le "Général Revanche" Boulanger doit ce surnom à son attitude durant l'affaire Schnaebelé. Le commissaire de ce nom menait des activités d'espionnage pour un réseaux que Boulanger avait créé de sa propre initiative et sans en informer ses collègues. Il a été arrêté dans des conditions obscures par les allemands et si cet incident a été réglé par la voie diplomatique, la fermeté de Boulanger qui a menacé de mobiliser les réservistes marque ses contemporains désireux de revanche. [...]
[...] ] "Moi, je faisais qu'crier Vive le général Boulanger." En revenant de la revue Paulus http://www.youtube.com/watch?v=uZ_KJQ2kjw0 Mais ce Général Populaire inquiète les Républicains qui ne le reconduisent pas dans le gouvernement du 17 mai 1887, ce qui va donner à Boulanger et au Boulangisme toute son ampleur. II. Le boulangisme à l'assaut de la République A.Le plébiscite En 1887, sans poser sa candidature (mais à l'appel du socialiste, ancien pro-communard Henri Rochefort) bulletins portent le nom de Boulanger lors d'une élection partielle de la Seine, alors qu'il est encore inéligible car officier. [...]
[...] Mais ils ont également tout les deux été des défenseurs de la république et de la démocratie, refusant le coup d'Etat. [...]
[...] Réformes Républicaines de l'armée Dès 1886, il fait de l'armée un organe Républicain. Il interdit aux princes de sang d'exercer des fonctions militaires (il radie le Duc d'Aumale). Et il réorganise la hiérarchie afin de la rendre plus favorable aux républicains (il mute des officiers monarchistes à des postes peu importants ou loins de la métropole). Il lance ensuite un vaste programme de modernisation des équipements de l'armée avec le fusil Lebel, qu'il accompagne d'une réforme en profondeur du service militaire. [...]
[...] Cette identité est stratégique. Le boulangisme lui seul met en péril la République en tant que régime ; c'est dont l'identité construite de Boulanger plus que sa véritable identité de fervent républicain qui est une menace pour la République. La tension est à son comble lorsque Boulanger se présente à Paris en remplacement de Hude, député décédé, sur un programme en trois mots : Dissolution, Révision, Constituante Boulanger célèbre la victoire au café Durand, place de la Madeleine en présence de personnes. [...]
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