Montée, État, capitalisme, économie, 18ème, 19ème, siècle
« Les pires maux qu'ait eus à endurer l'humanité ont été infligés par de mauvais gouvernements. » a dit un jour Ludwig von Mises. Ludwig Von Mises un économiste appartenant à l'école Autrichienne, qui a inspiré, notamment Friedrich von Hayek et Murray Rothbart. Ces paroles ne sont guère étonnantes, dès lors que l'on connaît un peu la pensée économique et politique de ces penseurs autrichiens. Ces différents économistes sont connus pour prêcher une disparition relative de l'État des affaires économiques et sociales, voire une désertion totale dans le cas de Rothbart qui lui prônerait plutôt un anarcho-capitalisme. Cependant, depuis plusieurs siècles la tendance générale semble plutôt aller à l'encontre de ces théoriciens. En effet, depuis la crise de 2008 les dépenses publiques ont rarement été aussi élevées et l'État n'est jamais autant intervenu dans l'économie.
[...] Après la rupture de 1929, un capitalisme étatique En 1929, survient une crise comme les sociétés modernes n'en avait encore jamais connues et elle met à mal le système économique mondial. Après 4 ans environ d'une politique néo-classique, basé sur le do-nothing la situation ne cesse de se dégrader. L'élection de Roosevelt permet d'initier un nouveau genre de politique, notamment à travers le New Deal qui relance totalement l'économie américaine à l'arrêt depuis 1929. Cette politique est une politique de relance budgétaire à l'instar de celles que proposera plus tard Keynes. [...]
[...] Concrètement des politiques très sociales en vue d'aider les plus démunis et les plus défavorisés. Cependant, dès 1984, Mitterrand qui manœuvre à contre courant des autres pays industrialisés depuis le début de son mandat est contraint de se mettre dans le sens de la marche. Et à partir de 1986 avec le gouvernement Chirac, ont lieu les premières lois de privatisation et celles concernant la liberté des prix et la concurrence. Aujourd'hui la problématique de l'intervention étatique est toujours d'actualité La question de l'État se pose aujourd'hui de manière récurrente car pour reprendre les termes de Robert Boyer, le capitalisme français se trouve à la croisée des chemins, et deux voies principalement lui sont offertes : il peut soit se diriger vers un capitalisme anglo-saxon donc dénué d'intervention étatique, ou bien vers un capitalisme rhénan dans lequel la présence de l'État est bien plus forte. [...]
[...] Les déficits publics se sont creusés comme rarement, et les dettes publiques ont grimpés, dans la majorité des pays, jusqu'à des sommets encore jamais atteints. Et comme nous l'avons vu plus tôt, l'économie est sujette à des effets de cliquets, et un problème apparaît : la majorité des pays ne pourront pas supporter de garder un tel niveau de dépenses publiques, à long terme la hausse des déficits publics et de la dette provoqueront de graves problèmes. Il faudra donc que pour une fois l'ensemble de la population accepte de voir le montant de ses allocations et revenus de transferts baisser de manière drastique afin que l'État puisse recouvrir une relative santé financière indispensable dans une époque où obtenir la confiance des marchés financiers est une condition sine qua non de la croissance économique. [...]
[...] La montée de l'État dans le capitalisme Les pires maux qu'aient eu à endurer l'humanité ont été infligés par de mauvais gouvernements. a dit un jour Ludwig von Mises. Ludwig von Mises un économiste appartenant à l'école Autrichienne, qui a inspiré, notamment Friedrich von Hayek et Murray Rothbart. Ces paroles ne sont guère étonnantes, dès lors que l'on connaît un peu la pensée économique et politique de ces penseurs autrichiens. Ces différents économistes sont connus pour prêcher une disparition relative de l'État des affaires économiques et sociales, voire une désertion totale dans le cas de Rothbart qui lui prônerait plutôt un anarcho-capitalisme. [...]
[...] L'un des arguments majeurs de ceux qui défendent l'intervention de l'État dans le domaine social est qu'en temps de faible croissance, voire de récession , la protection sociale et les revenus de transferts assurent un rôle de régulateur qui assurent un seuil minimum de consommation, et donc de croissance économique. Le modèle social danois est souvent pris en exemple par les hommes politiques car il représente sans doute l'un des modèles les plus achevés en terme de protection social. Cependant comme le montre Robert Boyer dans son livre La flexicurité danoise : quels enseignements pour la France il n'est pas possible d'importer un modèle dans son intégralité, la copie conforme d'une quelconque architecture institutionnelle est impossible à appliquer dans un pays différent. [...]
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