Le but de ce développement est de présenter le Moyen-Orient face à la mondialisation, de décrire et d'expliquer la position de cette région face à ce phénomène, mais aussi de montrer par delà la marginalisation de cet espace vis-à-vis de ce processus. La notion de Moyen-Orient se doit d'être éclaircie, pour délimiter le champ d'étude. C'est une expression inventée par Alfred Mahan en 1902 et comprend plusieurs régions. Il y a celle du Proche-Orient englobant la Syrie, le Liban, la Jordanie, Israël et, dans une certaine mesure, la Palestine. Puis, il y a le pourtour de la Mer Rouge avec l'Erythrée, Djibouti, l'Arabie Saoudite, le Yémen. Et à l'Est, se situe l'Irak, l'Iran, Oman, le Qatar, le Koweït, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis. Or, il est important de rappeler, que cette expression anglo-saxonne, n'est pas synonyme d'uniformité dans le sens où cette aire géographique est plurielle et diverse, à tout niveau. En effet, il se distingue des groupes culturels et ethniques distincts avec les Perses, les Arabes... ainsi que des langues différentes avec la langue arabe, le farsi, l'hébreu... Bref, derrière cet espace un postulat semble apparaître, il s'agit de sa marginalisation. Cette dernière signifie, l'action de mettre à l'écart de la norme, ici à l'écart de la mondialisation.
[...] Au milieu de ces Etats, il y a des Etats intermédiaires. On a donc des territoires intégrés, avec un fort potentiel de production, de rendement, et d'autres Etats qui sont plus en marge de la mondialisation. Ce n'est pas faute que les Etats arabes et la communauté internationale aient essayé de mettre en place des échanges, des contacts entre ces pays. Un conseil économique du golfe a même été projeté pour instaurer une zone de libre échange. Mais ces différents projets ont peu de chance d'aboutir, et les 1ères étapes n'ont pas donné de grandes réalisations. [...]
[...] Donc aujourd'hui sur le plan de la légalité internationale, à supposer qu'il en existe une, il n'y a pas de possibilités de stopper la prolifération. La possession de l'arme nucléaire par l'Inde et le Pakistan les a entraînés dans une situation de dissuasion régionale, et par conséquent on voit que cela a favorisé le dialogue entre ces deux pays. On pense que peut être il pourrait y avoir une logique de dissuasion nucléaire au Proche Orient, entre Iran et Israël. [...]
[...] La Syrie n'a pas signé la convention d'interdiction des armes chimiques et est aussi soupçonné de mener un programme nucléaire. L'Irak a aussi été soupçonné puis forcé à renoncer. L'Iran également a été soupçonné dans un premier temps, puis avéré par la suite. Israël, pour sa part, na ni ratifié la convention d'interdiction des armes chimiques, ni la convention d'interdiction des armes biologiques, ni le TNP. Ceci est dut au fait que ce pays dispose de l'arme nucléaire et quelle use de ses différentes armes à l'encontre des Palestiniens. [...]
[...] Et la création d'Israël en 1948 et des guerres qui s'en suivent, la crise de la dette dans les années 80, aggravent la situation, du fait que toutes ces circonstances ne font que marginaliser le Moyen-Orient, celui-ci peinant à se construire durablement sans embûches. Seuls les pays ayant des ressources naturelles arrivent à sortir du lot, du fait des chocs pétroliers, leur permettant ainsi de grosses rentrées d'argent, mais cela n'empêche pas de tenir la majeure partie de la région dans une marginalisation du système internationale. Et même la formation d'organisations internationales comme La Ligue des Etats Arabes, ne permettent pas au Moyen-Orient de sortir la tête de l'eau. [...]
[...] Certes, la région du Moyen-Orient dispose de ressources naturelles abondantes en pétrole et en gaz, mais ces richesses sont très mal réparties. En effet, la Jordanie, la Palestine, l'Erythrée, Djibouti, le Liban et la Syrie n'ont pas de pétrole et ceci s'en ressent fortement sur leur PIB. Même si 63% des réserves mondiales de pétrole sont au Moyen- Orient, ces pays là n'en tire pas profit. Sur ces sont en Arabie Saoudite sont en Iran et 10% sont en Irak et les 19% restant sont partagé entre les Emirats Arabes Unis, le Koweït, le Qatar, Oman Ainsi, même si le pétrole est l'énergie la plus utilisé, elle est aussi la plus convoité, de ce fait et dans une certaine mesure, les pays producteurs de pétrole ont de beaux jours devant eux. [...]
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