La mondialisation se traduisant par l'accroissement permanent des échanges intercontinentaux tant sur le plan matériel qu'intellectuel ou culturel conduit à une apparente uniformisation de la culture du monde.
La croissance des flux et la création de réseaux d'information rendent de plus en plus nombreux et de plus en plus étroits les liens qui unissent les différents états.
Pourtant des divisions restent visibles. Les aires de civilisation ne tendent pas à disparaître et la globalisation tend à accentuer les replis identitaires des minorités. Ainsi, les frontières se multiplient et les états se fragmentent sous le poids des revendications territoriales.
Économiquement, la suprématie des États-Unis a permis la généralisation du modèle libéral. Suite à des crises et par souci de justice sociale et de défense de l'environnement, des mouvements altermondialistes se sont développés pour faire face à la domination américaine.
[...] Enfin, concernant le nucléaire, l'Agence internationale de l'énergie atomique est créée en 1957 avec 151 pays, mais elle peine à imposer ses règles de sûreté, même après Fukushima. Parallèlement, les organisations régionales comme l'UE, l'ALENA, l'ASEAN . se développent et tendent à diversifier leurs liens. Il faut remarquer que les ONG ont peu de légitimité démocratique. Leur financement est opaque et elles sont parfois manipulées par des Etats ou des groupes financiers ou religieux. B. La critique de la croissance de type occidental La volonté de préserver l'environnement est l'exemple parfait illustrant le souci d'instaurer une gouvernance mondiale. [...]
[...] Les générations actuelles doivent préserver la planète pour les générations futures d'où la volonté de protéger l'environnement à l'échelle planétaire par les sommets de la Terre initiés par la conférence des Nations Unies afin de lutter contre le réchauffement climatique et de préserver la biodiversité avec la signature de l'agenda 21. Mais ces conférences sont finalement des échecs. La Chine, les Etats Unis et la Russie refusent de ratifier le protocole de Kyoto et la plupart des pouvoirs publics contestent l'impact des activités humaines sur l'effet de serre (et le réchauffement climatique) et les pays du Sud réclament leur droit à polluer afin de se développer. En Europe, on assiste à apparition d'un nouveau concept : la ville durable, suite à la signature de la charte d'Aalborg en 2002. [...]
[...] En conclusion, la mondialisation est loin d'être un facteur d'unification. Le phénomène n'est pas contesté en lui même, mais ce sont ses effets contradictoires qui suscitent des débats et critiques de la part des altermondialistes qui se manifestent en faveur d'une régulation du capitalisme et d'une gouvernance mondiale. Face à ce phénomène, les états cherchent à réaffirmer leur souveraineté, mais dans un contexte de crise, ils ont tendance à renforcer les frontières ; ce qui remet en cause l'expression village-monde puisque les territoires se fragmentent. [...]
[...] La mondialisation libérale, phénomène contesté et émergence de mouvements alternatifs La mondialisation se traduisant par l'accroissement permanent des échanges intercontinentaux tant sur le plan matériel qu'intellectuel ou culturel conduit à une apparente uniformisation de la culture du monde. La croissance des flux et la création de réseaux d'information rendent de plus en plus nombreux et de plus en plus étroits les liens qui unissent les différents états. Pourtant, des divisions restent visibles. Les aires de civilisation ne tendent pas à disparaître et la globalisation tend à accentuer les replis identitaires des minorités. [...]
[...] Il s'agit de contrôler leurs ressources, leurs minorités, de contenir les menaces à la sécurité (défense de sortir, défense d'entrer), et de ralentir les flux, surtout les flux migratoires (cf la frontière EU/ Mexique). Plusieurs types de frontières existent : les murs qui permettent la démarcation symbolique et matérielle comme entre le Mexique et les Etats Unis, Israël et Palestin, Ceuta et Melila au Maroc, en Inde et au Bangladesh . Le système de défense en ligne avec une clôture électrifiée (Botswana/Mozambique sur près de 500 km) Le no man's land (Maroc/Mauritanie) La zone démilitarisée km entre les deux Corée, Chypre) Les zones transfrontalières qui permettent les échanges avec des zones franches, des villes jumelles et l'ouverture des frontières (Mexamérique) Bilan : Avec la mondialisation, le rôle des Etat est réaffirmé ou atténué. [...]
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