Modes de scrutin -proportionnel -majoritaire- Duverger- partis politiques- systèmes
Modes de scrutin et partis politiques apparaissent comme liés, les modes de scrutin ont des effets sur le système partisan. Le mode de scrutin oriente en partie la structure des partis politiques, c'est un facteur essentiel. On peut définir le système de partis comme l'interaction et la coexistence des partis politiques entre eux. Parler de système de partis c'est souligner le caractère interdépendant de l'action des partis politiques : entre opposition et relations d'alliances. En d'autres termes, l'action des partis politiques doit tenir compte de leurs concurrents. La structure d'un parti politique se définit selon plusieurs éléments tels que le nombre, la dimension, les alliances, la localisation géographique ou encore la répartition politique. Ces types de structures vont alors déterminer des systèmes de partis : le parti unique, le bipartisme, le multipartisme. L'objectif des partis politiques étant de conquérir le pouvoir, l'organisation en système devient au cours d'une élection nécessaire et essentielle.
Un des enjeux majeurs d'une élection se situe dans les rapports qu'entretient le mode de scrutin institué pour l'élection concernée, et le système de partis existant dans le pays, ou l'entité géographique, où se déroule l'élection. Nous pouvons alors nous interroger :
Dans quelle mesure les systèmes de partis sont ils subordonnés aux modes de scrutin et quelles sont les véritables interactions entre ces deux éléments ?
[...] Elle semble néanmoins performante dans les situations difficiles telles que le renversement d'un gouvernement car elle permet d'isoler les partis extrémistes sans injustice de représentation et elle favorise la coïncidence des majorités électorales et gouvernementales. II. L'absence de déterminisme dans la relation entre le système de parti et le mode de scrutin : une influence non décisive. A. La notion de correspondance et l'existence de facteurs dits techniques L'influence du mode de scrutin sur le système partisan est souvent surestimée. [...]
[...] Sous la Vème république, la situation de ce mode de scrutin évolue. Il permet de dégager des majorités parlementaires nettes et oblige les partis à se regrouper et a joué un rôle dans la bipolarisation de la vie politique Avec les systèmes majoritaires la probabilité de dégager des majorités nettes est beaucoup plus forte (P.Braud). Cependant l'influence de ce mode de scrutin sur la structuration du système partisan à travers la forte pression qu'il exerce sur les stratégies d'alliances n'est pas forcément bénéfique : elle peut conduire à des alliances de partis ne représentant pas les mêmes intérêts (alliance entre socialistes et communistes) et peut aboutir à un blocage du système et à l'absence d'alternance. [...]
[...] Ensuite, le scrutin majoritaire ne serait pas toujours lié au bipartisme, en effet le dualisme des partis existe sous d'autres formes de scrutin. Enfin dernière notion concernant l'amplitude des circonscriptions, plus la dimension des circonscriptions augmente plus les suffrages électoraux et les sièges parlementaires s'éparpillent entre les partis. Par conséquent, pour l'obtention de majorités électorales et parlementaires cohérentes, l'opposition capitale n'est pas comme le pensait entre scrutins majoritaire et représentation proportionnelle, elle est entre les circonscriptions de dimension restreinte et les autres. [...]
[...] Un des enjeux majeurs d'une élection se situe dans les rapports qu'entretient le mode de scrutin institué pour l'élection concernée, et le système de partis existant dans le pays, ou l'entité géographique, où se déroule l'élection. Nous pouvons alors nous interroger : Dans quelle mesure les systèmes de partis sont-ils subordonnés aux modes de scrutin et quelles sont les véritables interactions entre ces deux éléments ? I. L'influence du mode de scrutin sur le système partisan : un conditionnement des partis politiques ? A. Structure et impact des différents modes de scrutin Les modes de scrutin fixent les règles de la politique et ne sont pas sans influencer les systèmes partisans. [...]
[...] Le candidat qui arrive en tête de la circonscription remporte le siège. L'exemple type de ce mode de scrutin est la Grande-Bretagne, à laquelle les Anglos saxons sont très attachés car ils estiment que les élections doivent servir à dégager une majorité parlementaire homogène de soutiens à un gouvernement décidé à agir. Ce scrutin implique le plus souvent un déséquilibre entre nombre de voix et nombre de sièges : amplification pour le vainqueur et sous-représentation pour celui qui arrive en seconde position. [...]
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