Militer, partis, droite, gouvernementale, offre, approbation, parti, modes, légitimation, militantisme
Dans son étymologie, le mot militant, venant du latin militia signifie militaire et désigne le métier de soldat. Ainsi, on pourrait penser qu'à l'instar du militaire, le militant lutterait corps et âme pour une cause. Dans le cadre d'un parti, ce qui va ici nous intéresser, on lutterait pour la diffusion de son idéologie afin d'y faire adhérer le plus de personnes possibles. Or, de même que le militaire peut avoir des raisons différentes de s'engager dans l'armée que celles du patriotisme, du devoir ou des idées, de même un militant politique peut s'engager dans un parti pour des raisons différentes qu'est la diffusion de l'idéologie. De ce fait, les termes « engagement », « militantisme », « parti » risquent d'induire en erreur car ces termes ont été utilisés pour la première fois dans le cadre des partis de masse tel que le parti communiste. De plus, il y aurait une spécificité concernant le militantisme de droite car le profil des militants de ces partis sont différents des partis de masse que nous avons cité. Max Weber parle par exemple de « partis de notables » pour désigner les militants de droite. D'autant plus qu'aujourd'hui, on peut militer de différentes manières dans ces partis. Tandis que le parti communiste est censé encadrer le militant du « berceau à la tombe », les partis de droite accordent au militant certaines libertés.
De ce fait, nous sommes invités à revoir le sens du terme militant. C'est pourquoi nous allons étudier le militantisme de droite. Nous allons principalement nous intéresser au militantisme dans les partis de droites français et italiens.
[...] Militer dans les partis de droite gouvernementale : offre, appropriation du parti et modes de légitimation du militantisme. Introduction : Dans son étymologie, le mot militant, venant du latin militia signifie militaire et désigne le métier de soldat. Ainsi, on pourrait penser qu'à l'instar du militaire, le militant lutterait corps et âme pour une cause. Dans le cadre d'un parti, ce qui va ici nous intéresser, on lutterait pour la diffusion de son idéologie afin d'y faire adhérer le plus de personnes possibles. [...]
[...] Les jeunes se disent prêts à se sacrifier pour leur parti, à donner leurs corps et leurs âmes. Les valeurs que ces derniers défendent sont celles affichées par le parti : anti-européen, homophobie et xénophobie. Les décisions sont prises au sommet et personne n'a le droit de contester les décisions du leader du parti, Umberto Bossi. Dans ce parti, on combat ardemment l'intéressement, l'opportunisme ou même le carriérisme. Ainsi, plus on va vers l'extrême nous dit Florence Haegel, plus on est désintéressé. Conclusion Ainsi, nous avons pu voir que le parti pouvait proposer différentes manières d'être militant. [...]
[...] Pour arriver à cet objectif, le parti offre à ses adhérents plusieurs façons de militer Il existe différentes façons de militer ou encore on peut être militant de différentes manières. Que ce soit en étant actif ou simple adhérent, il existe une différence en termes d'activité militante. Nous ne parlons pas ici de hiérarchie qui renvoie à tout autre chose. Nous parlons ici du mode de militantisme. Ainsi, nous pouvons prendre pour exemple l'offre partisane proposée par l'UMP. Dès sa création, le parti a développé à cette occasion des techniques commerciales en termes de marketing conformément au modèle de l'entreprise. [...]
[...] » Après de telles frustrations, les modes de légitimation s'épuisent. Il reste alors le profil du militant désintéressé servant le parti envers et contre tout. Le devoir comme mode de légitimation D'après les entretiens réalisés auprès de Grenoblois par Patrick Lecomte pour répondre à la question « Qui sont les nouvelles recrue du RPR ? », il semble qu'il existerait trois raisons qui expliqueraient l'engagement dans un parti : -les circonstances et modalités pratiques d'adhésion. -L'influence de l'entourage. -La vocation. [...]
[...] C'est le cas des jeunes militants du parti Forza Italia. Ainsi, les jeunes affichent clairement leur refus d'être endoctriné par une idéologie. Plus précisément, ces jeunes ne cachent pas qu'ils veulent simplement satisfaire leurs intérêts personnels en se servant du parti. On parle d'un engagement de type « entrepreneurial » pour qualifier ce type de militantisme. Ce dernier est fondé sur l'initiative personnelle et un rythme soutenu d'engagement (professionnel, étudiant et politique). Cela correspond à l'idée italienne « Darsi da fare » qui signifie qu'il faut « se donner du mal » à l'instar d'un entrepreneur prenant des risques. [...]
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